“100 % artisanal, 100 % sétois !” : Christophe Esposito en voit de toutes les couleurs avec ses tielles décoratives

"100 % artisanal, 100 % sétois !" : Christophe Esposito en voit de toutes les couleurs avec ses tielles décoratives

Frustré de ne pas en voir en boutique, le Sétois a décidé de fabriquer ses propres tielles DR – DR

Christophe Esposito commercialise des tielles version magnets et porte-clés. Le Sétois, amoureux de sa ville natale, envisage d’en vendre à plus grand format, pour locaux et touristes.

"Je ne concevais pas qu’il n’y ait pas un souvenir à l’effigie de la tielle." Ce qu’évoque Christophe Esposito, ce ne sont pas les emblématiques petites tourtes qui font émerveiller les papilles des locaux et des touristes. Mais bel et bien les tielles décoratives qu’il fabrique lui-même. Des tielles d’intérieur, pourrait-on dire. Elles sont réalisées sur cinq jours à partir d’un moule, puis sont séchées avant d’être peintes avec des teintes de brillance. Un processus de création "100 % artisanal, 100 % sétois", revendiqué par ce natif de l’Île singulière.

Un amour inconsidéré

Christophe Esposito, ancien footballeur, s’est reconverti dans l’art décoratif depuis huit mois. Il a commercialisé, au début de l’été, des magnets et des porte-clés en forme de tielles dans quatre boutiques de la ville. Il prévoit prochainement de mettre en vente des tielles de taille normale. "D’ici la fête de la Saint-Louis", estime l’artiste, encore dans l’attente d’un accord définitif avec ces commerces.

Il propose deux types de tielles : une "traditionnelle" à la pâte orangée, et d’autres aux couleurs plus "flashy" (rose, vert, jaune). Christophe Esposito puise son inspiration du pop art et d’artistes locaux comme Hervé Di Rosa. En petit format, "les tielles orange sont plus achetées par les Sétois, tandis que les touristes préfèrent celles de toutes les couleurs", constate-t-il.

"Pendant toute ma jeunesse, j’étais dans l’atelier de peinture de mon grand-père"

Issu d’une famille italienne, Christophe Esposito a côtoyé jeune le milieu de l’art : "Pendant toute ma jeunesse, j’étais dans l’atelier de peinture de mon grand-père maternel. Je jouais avec tous les pinceaux, toutes les couleurs." Et par-dessus le marché, ces deux grands-parents paternels tenaient également des étals dans les Halles de Sète.

La rencontre avec les tielles était inévitable. "Par mes racines, c’est vraiment la tielle qui me tenait à cœur. Pour moi, c’est emblématique de la ville." Le néopeintre n’envisage pas une carrière dans l’art, mais a surtout l’intention d’immortaliser cette spécialité gastronomique. Pour qu’elle figure à vie dans les intérieurs, plutôt que dans l’estomac le temps d’un instant.

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