3 000 carnavaliers au rendez-vous ce samedi à Lunel
|Le centre-ville de Lunel a été pris d’assaut par les carnavaliers. A. C.
Plusieurs chars confectionnés par les services municipaux ont défilé dans les rues. A. C.
La légende du Pescalune était le fil conducteur du carnaval. A. C.
Albin et Ninon, les amoureux de la légende du Pescalune, au balcon de l’hôtel de ville. A. C.
Joie et couleurs régnaient dans les rangs. A. C.
Les musiciens ont accompagné le défilé du début à la fin. A. C.
Le baron Gaucelm derrière les barreaux. A. C.
Magnifique petite abeille. A. C.
Toutes les générations étaient au rendez-vous et ont joué le jeu. A. C.
Joie, musique, couleurs se sont emparés de la cité pescalune, ce samedi après-midi 23 mars, pour la première édition du nouveau carnaval.
La mobilisation, en amont, de la municipalité, de nombreuses associations de la ville et de dizaines de bénévoles n’aura pas été vaine au vu des 3 000 personnes – et probablement plus – qui ont participé au carnaval de ce samedi 23 mars.
De 14 h à 17 h, le cœur de Lunel a été littéralement pris d’assaut. Par les chars évidemment, mais surtout par les Lunellois, petits et grands, qui rayonnaient de gaieté, de sourires et de couleurs dans les rangs de l’immense défilé qui a sillonné le centre-ville.
Un manque comblé
Flashmobs, musique à gogo, lancés de confettis ont rassemblé la population dans une liesse qui – hormis lors de la Pescalune au mois de juillet – n’avait été vue et vécue depuis fort longtemps dans la cité.
Pour la 6e adjointe à l’enfance et à la jeunesse Sonia Mokaddem, une des instigatrices de l’événement, "le succès et la mobilisation de tous montrent bien qu’il y avait un manque et une réelle attente des Lunellois pour ce type de rendez-vous".
Le mariage d’Albin et Ninon
Parmi les temps forts, un arrêt sur le parvis de l’hôtel de ville a rappelé le mariage d’Albin et Ninon, les deux amants de la légende du Pescalune, fil conducteur donné à ce premier carnaval et à tous ceux qui suivront.
Du balcon de la mairie, le jeune couple et de nombreux élus ont lancé à la foule des sacs de confettis (500 kg ont été distribués gratuitement sur la totalité de la manifestation) ainsi que des bonbons avant que le lent et long cortège ne poursuive sa route.
Le baron Gaucelm derrière les barreaux
En fin d’après-midi, et de retour dans le parc Jean-Hugo, les carnavaliers ont assisté non pas à la mise à feu de Monsieur Carnaval mais à l’emprisonnement du baron Gaucelm derrière les barreaux.
Bodega, musique et jeux gonflables ont permis aux derniers carnavaliers de poursuivre la fête jusqu’en soirée. Quant à la question de savoir si une seconde édition se profile à l’horizon, elle ne se pose même pas !
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