300 hectares brûlés, 600 pompiers mobilisés… le plus gros incendie de l’été a ravagé le massif de la Gardiole

300 hectares brûlés, 600 pompiers mobilisés… le plus gros incendie de l’été a ravagé le massif de la Gardiole

Le massif a été ravagé en quelques heures de Gigean à Frontignan. Le feu restait sous haute surveillance ce dimanche 18 août, dans la nuit.

Il est finalement survenu. Le premier grand incendie de l’été dans l’Hérault a embrasé le massif de la Gardiole entre Gigean et Frontignan, ce dimanche 18 août. Plus de 300 hectares ont brûlé, alors qu’un important de dispositif de pompiers a lutté contre les flammes jusqu’à la fin de la journée.

Origine du feu inconnu

Le feu s’est déclaré peu après 15 h à Issanka, à côté de Gigean. L’origine n’est pas encore connue, mais la piste criminelle n’est pas à exclure ; le départ du feu ayant été localisé en bordure de route, à environ 150 mètres de l’autoroute A9, à un endroit où l’on trouve de la végétation haute et de la pinède.

Rapidement, l’alerte a été donnée et une première colonne de sapeurs-pompiers du Sdis s’est dépêchée sur place. Sur l’A9, la circulation était au ralenti, surtout dans le sens Béziers-Montpellier. Vers 17 h, attisées par des rafales de 50 km/h venant du nord-ouest, les flammes avaient déjà ravagé 20 hectares de Gardiole et se rapprochaient de Frontignan. Une dizaine d’habitants de Gigean avaient quitté leur domicile à titre préventif. Quant au dispositif d’intervention, on comptait notamment 150 sapeurs-pompiers et cinq Canadairs engagés.

600 pompiers mobilisés cette nuit

Ce dernier n’a cessé de croître au fil de la propagation du feu. En début de soirée, les flammes toquaient aux portes de Frontignan, après avoir consumé 300 hectares de végétation.

Moment choisi par le maire de la cité muscatière Michel Arrouy pour déclencher le Plan communal de sauvegarde. Au nord de la ville, plusieurs zones ont été évacuées à titre préventif, afin de limiter au maximum le risque pour les Frontignanais. "Quelques habitations sont impactées", bien qu’il n’y ait "pas de blessé", indiquait la préfecture, vers 19 h 30.

Une heure plus tard, 600 pompiers de l’Hérault, mais aussi des Bouches-du-Rhône, avec plus de 200 véhicules luttaient toujours contre la propagation de l’incendie. Canadairs, avions bombardiers anti-incendie et hélicoptères continuaient leurs largages dans les airs. Plus de 150 en quelques heures !

Gérald Darmanin attendu pour constater les dégâts

Grâce à ces importants efforts, le front principal de l’incendie était finalement contenu en milieu de soirée. Parmi les personnes ayant dû quitter leur logement, au moins dix-neuf d’entre elles devaient initialement passer la nuit à la salle des sports Henri-Ferrari. Finalement, elles ont pu regagner leur domicile vers 22 h en toute sécurité.

La lutte contre l’incendie doit se poursuivre toute la nuit avec toujours 600 sapeurs-pompiers mobilisés. Ce lundi, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin est attendu pour constater les dégâts.

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