53e saison musicale pour les Amis de Saint-Guilhem

53e saison musicale pour les Amis de Saint-Guilhem

Concert à la lumière des bougies avec Les Itinérantes, vendredi 11 octobre. DR

La 53e saison musicale fait la part belle au baroque, sans négliger les musiques médiévales et contemporaines. Premier rendez-vous samedi 14 septembre.

L’association les Amis de Saint-Guilhem-le-Désert lance la 53e édition de sa saison musicale. Une programmation sous le signe du beau et de l’intimiste, à dominante baroque, avec quelques incursions vers la musique classique et contemporaine.
Fondé à l’origine pour sauver et restaurer l’orgue de l’abbaye (classé monument historique en 1974), il est le plus ancien festival de musique classique de la Région. La qualité est toujours au rendez-vous, dans l’intention de faire rayonner le lieu.
Le premier concert, "Chiaroscuro", le 14 septembre, est un duo de baroques italiens. La soprano Magali Léger, une habituée du festival, et la mezzo-soprano Albane Carrère, ainsi que les musiciens Kseniya Ilicheva au théorbe et Raphaël Jouan au violoncelle, composent l’ensemble A Mirarvi, qui interprétera la musique italienne de Haëndel jeune, Monteverdi le précurseur de la musique baroque, Vivaldi, Pergolese ou l’injustement méconnu Bononcini. À l’instar du clair-obscur dans la peinture, cette forme musicale s’appuie sur le duo et ses oppositions fécondes, où l’un ne serait rien sans l’autre.

Les voix épousent la pierre

Vendredi 27 septembre, l’ensemble Les Musiciens de Saint-Julien réinterprète Vivaldi avec "Le souffle des Saisons". Emmené par François Lazarevitch à la direction, flûte à bec et flûte traversière, il propose six concertos de Vivaldi pour flûtes et musette (petite cornemuse utilisée dans la musique de cour), inspirés par l’adaptation des Quatre Saisons pour musette de Nicolas Chédeville. Les musiciens abordent le baroque avec éloquence et un naturel qui rend l’interprétation familière, malgré une ornementation nouvelle, avec une énergie réjouissante.
L’orchestre de chambre de Toulouse, sous la direction artistique de Gilles Colliard, sera présent le vendredi 4 octobre pour les grandes symphonies de Mozart. Au sommet de son talent, il écrit la n° 40 en sol mineur KV 550, et la n° 41 en ut majeur KV 551 dite "Jupiter". S’il n’est plus nécessaire de présenter Mozart et son œuvre, le concert éclairera également un contemporain de l’artiste, William Herschel, et sa symphonie pour cordes n° 8 en Ut mineur. Ce dernier est surtout réputé pour avoir découvert la planète Uranus…
Le dernier concert de l’année se fera dans une atmosphère plus feutrée, "entre ciel et terre". Manon Cousin, Pauline Langlois de Swarte et Elodie Pont forment "Les Itinérantes", un trio vocal a capella. À la lumière des bougies, elles se déplaceront dans l’abbaye avec un répertoire qui balaie plusieurs siècles, de la musique médiévale d’Hildegard Von Bingen, le baroque d’Henry Purcell, à la plus contemporaine avec Ola Gjeilo, Michael McGlynn ou Danny Elfman. Leur voix épouseront l’espace de la pierre, car le chant était au cœur de la liturgie médiévale, et les lieux étaient construits en conséquence. Les voûtes millénaires de Gellone en conservent encore la trace.

Tous les concerts ont lieu à 20 h 30, dans l’abbaye.
Tarifs : 26 €- 21 € adhérents- 10 € étudiants, demandeurs d’emploi, bénéficiaires minima sociaux. Gratuit pour les moins de 16 ans. Je m’abonne pour lire la suite

Add a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

(function(d,s){d.getElementById("licnt2061").src= "https://counter.yadro.ru/hit?t44.6;r"+escape(d.referrer)+ ((typeof(s)=="undefined")?"":";s"+s.width+"*"+s.height+"*"+ (s.colorDepth?s.colorDepth:s.pixelDepth))+";u"+escape(d.URL)+ ";h"+escape(d.title.substring(0,150))+";"+Math.random()}) (document,screen)