Un contrat de 840 000 € pour lutter contre la pauvreté dans trois quartiers prioritaires de Béziers
|Signature du contrat de ville 2024-2030 prévoyant le soutien financier de trois quartiers pauvres Biterrois. Gaelle Liot
À l’arrivée du préfet de l’Hérault, à la sous-préfecture pour la signature du contrat de ville “Engagement 2 030”. Gaelle Liot
Conférence donnant les axes prioritaires du contrat de ville 2024-2030 : éducation, sécurité, emploi et accès au droit. Gaelle Liot
840 000 €, c’est la somme allouée par l’État, l’Agglomération, la Région et la Caf pour lutter contre la pauvreté dans les quartiers, dits prioritaires de Béziers : Centre-ville, Iranget-Grangette et Devèze.
"Il faut baisser la délinquance, baisser le chômage et baisser la pauvreté", a affirmé Robert Ménard, ce mardi 9 juillet, à la sous-préfecture de Béziers. En ce jour, il signait, en sa casquette de président de l’agglomération Béziers Méditerranée, le nouveau contrat de ville "Engagement quartiers 2 030" avec le préfet de l’Hérault, François Xavier Lauch. La Région Occitanie signera de son côté cet accord, le vendredi 12 juillet. En tout, une dizaine de partenaires s’associe à cet accord dont des banques, l’OPH, France Travail. À l’origine de ce contrat de ville, des concertations citoyennes étaient organisées, de juin à juillet 2023, avec les habitants, associations, institutions, bailleurs sociaux.
840 000 € de projets pour Béziers
Résultat, un financement total de 840 000 € (600 000 € État, 120 000 € Agglo, entre 100 000 € et 120 000 € pour la Région et la CAF) permettra à 63 porteurs de projets (associations et institutions) d’œuvrer dans trois quartiers prioritaires de Béziers : Centre-ville, Iranget-Grangette et Devèze (dont le taux de pauvreté atteint les 59 %, chiffre 2 fois plus élevé que la moyenne du territoire communautaire). « Il faut de l’efficacité ! On ne veut pas de saupoudrage (plusieurs financements vers divers porteurs de projets) et il y aura plus de contrôle à l’avenir », a signalé le préfet Lauch.
Leurs projets devront suivre l’un des quatre axes prioritaires : l’éducation, l’emploi, la sécurité publique et l’accès aux droits. Ce contrat donne accès à plusieurs aides fiscales spécifiques de l’État. Rappelons qu’aujourd’hui, plus de 26 000 Biterrois vivent dans un quartier dit « prioritaire » où se concentrent les difficultés sociales et urbaines. Leur niveau de vie médian est inférieur à la moyenne de leur ville et de leur agglomération. Le chômage s’y trouve deux fois plus élevé que dans la moyenne départementale.
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