Pétanque : Salindres sur le Grand Huit, Carnoux sur le pavois lors du championnat de France “Promotion”, à Castelnaudary

Bastide, Pelatan et Zbroja sont parvenus en quart de finale de l’épreuve. – Clément MENEGHIN

Il s’en était fallu d’un rien, nul ne l’a oublié, pour que le trio caveiracois composé de Rochedy, de Grani et de Montredon ne ramène l’an passé de Flamanville une deuxième couronne mise en jeu dans le cadre de la catégorie "Promotion", sept ans après celle dont s’étaient emparés les Uzétiens du côté de Bagnols sur Cèze.

En ce dimanche de Fête Nationale, c’était au tour de Salindres de se retrouver sur le devant de la scène. Le club cévenol piloté par Monique Cornut (et dont la très regrettée Muriel Scuderi porta naguère les couleurs) était représenté dans le Lauragais par Mickaël Pelatan, Fabien Bastide et Karl Zbroja.

Les protégés d’Aline Mayard ont réussi un premier acte de toute beauté, avec, en point d’orgue, l’élimination, en seizième de finale et dans le carré d’honneur s’il vous plaît, du trio toulousain emmené par "Momo" Benamra : 13-7.

Hélas pour eux, les Gardois, par ailleurs derniers rescapés encore en lice des treize départements de l’Occitanie, ont manqué de reprise. Matinale en l’occurrence. Mal récompensés en début de partie (2-2, puis 4-3) , ils n’ont pu empêcher leurs rivaux de l’Olympique Club de Cesson – Sévigné d’égaliser (4-4) puis de prendre le large : 7-4, 7-5, 8-5, 9-5, 10-5, 11-5. Des Bretons souvent chanceux, à l’image de cette dernière mène qui pouvait tout aussi bien permettre aux Salindrois, revenus à quatre longueurs (12-9) suite à un pilonnage en règle de l’artillerie, de l’emporter sur le fil.

Carnoux renoue avec le succès

Trois boules en mains contre aucune à leurs adversaires, le point en second, sans oublier c’est plus qu’il n’en fallait pour porter le coup fatal. Mais ni Karl Zbroja ni Mickaël Peletan (dont le turn-over au poste de milieu aura été, de l’avis unanime, beaucoup trop tardif) ne purent ajuster la cible : 13-9, un succès qui n’allait pas porter bonheur aux banlieusards rennais pour autant.

Une page s’est en effet tournée via l’épilogue en faveur de Bottero, De Ridder et Caumel. Les jeunes sociétaires du club de Carnoux ont mis fin à près d’un demi-siècle de disette dans les Bouches-du-Rhône, pour ce qui est de la gent masculine entre six et dix mètres cela va de soi.