Notre rendez-vous avant-après de l’été (3) : les images de Montpellier il y a vingt ou trente ans

2005-2024 : le Marché rond et les halles Laissac. Midi Libre – JEAN-MICHEL MART

Épisode 3. C’était mieux avant ? Ou pas ? À vous de juger. Durant tout l’été, chaque dimanche, Midi Libre vous propose une balade à travers la ville… en un temps pourtant pas si lointain. C’était il y a vingt ou trente ans. Notre toujours jeune photographe Jean-Michel Mart est retourné sur ses pas, lieux d’anciens reportages.

1. Place Laissac

2005, place Laissac : le Marché rond. Midi Libre – JEAN MICHEL MART

2005. Ah les anciennes halles Laissac, et son architecture si particulière qui lui avait valu le surnom de "verrue" par Georges Frêche, ou "le Marché rond" pour les Montpelliérains, inauguré en 1968. Un marché en rez-de-chaussée donc, et au-dessus, un parking de 250 places de stationnement sur cinq niveaux.

2024, place Laissac : les halles et sa terrasse. Midi Libre – JEAN-MICHEL MART

2024. En 2018, les nouvelles halles Laissac sont inaugurées après trois ans de travaux et un budget de 8,6 M€. Ironie de l’histoire, cette architecture, inspirée par Baltard, rappelle directement les plus anciennes, sorties de terre en 1880 et inaugurée par le maire de l’époque, Alexandre Laissac et détruite en 1966 pour faire place au Marché rond. La terrasse est aujourd’hui très prisée des Montpelliérains.

2. Port-Marianne

2006, l’avenue de la Mer et sa contre-allée de platanes. Midi Libre – JEAN MICHEL MART

2006. La place Ernest-Granier, son rond-point à drapeaux rouge et bleu. Derrière : celle que l’on appelait encore l’avenue de la Mer, avec sa contre-allée bordée de platanes. La ligne 3 du tram n’est pas tracée. Le bâtiment qui cache le bassin Jacques-Coeur est le premier de la zone. En face, la zac de la Lironde et le parc Charpak n’existent pas encore.

2024, l’avenue de la Mer est devenue avenue Raymond-Dugrand, avec ses rangées d’immeubles. Midi Libre – JEAN-MICHEL MART

2024. Ce secteur de Port-Marianne est achevé. Le tour du bassin Jacques-Coeur est terminé, la Lironde est urbanisée avec tous ses nouveaux immeubles, dont le Nuage, tête d’affiche dessinée par le designer vedette Philippe Starck. Entre les deux, l’avenue Raymond-Dugrand, voulue telle la “Rambla” barcelonaise est aménagée : 800 m de long, 60 m de large. Le chiffre de 18 M€ HT est avancé.

3. Ovalie

2006, la rue de Bugarel est une piste. Midi Libre – JEAN MICHEL MART

2006. La rue de Bugarel est un chemin de terre et le quartier Ovalie n’existe pas encore. Ce 10 avril 2006, les travaux de de la zac en question sont officiellement lancés. Les travaux concernant le stade, Yves-du-Manoir à l’époque, ont en revanche commencé, il sera livré l’année suivante, pour accueillir la coupe du monde de rugby 2007, disputée en France.

2024, la rue de Bugarel, Ovalie et le stade de rugby sont sortis de terre. Midi Libre – JEAN-MICHEL MART

2024. Très dense, le quartier Ovalie est entièrement sorti de terre. Tout comme le stade de rugby, rebaptisé, naming et finances obligent, Altrad Stadium puis GGL stadium. C’est le fief du Montpellier Hérault Rugby, les abords et le parvis ont été complètement aménagés, avec de nouveaux travaux cette année pour y amener la ligne 5 du tramway. Et un bras de fer entre les présidents du club et de la Métropole ; Mohed Altrad voulant acquérir le site pour développer le MHR.

4. Boulevard Gambetta

2006, boulevard Gambetta, voie de bus et accès parking. Midi Libre – JEAN MICHEL MART

2006. Le bas du boulevard Gambetta, en 2006, accueille déjà la voie des bus mais pas encore le tramway. Il est un axe majeur pour accéder à la ville et au parking Gambetta.

2024, boulevard Gambetta, sans voiture. Midi Libre – JEAN-MICHEL MART

2024. Le boulevard est désormais sans voitures. La rue Saint-Louis est fermée depuis les Arceaux, pareil pour Clemenceau, la place Saint-Denis et le tunnel de la Comédie.

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