Mort de Philippine, 19 ans : pioche, traque, coque de téléphone… les zones d’ombre sur la mort de l’étudiante retrouvée enterrée

Le corps d’une étudiante âgée de 19 ans a été retrouvé le 22 septembre 2024 dans le bois de Boulogne. Les enquêteurs traquent le meurtrier, bien qu’aucun suspect n’ait été identifié. Ils ignorent dans quelles circonstances un tel drame a pu se jouer.

Le drame s’est joué en 28 heures. Un laps de temps lors duquel Philippine a été tuée et partiellement enterrée dans le bois de Boulogne. Les recherches se poursuivent afin d’identifier et interpeller un suspect. Mais des zones d’ombre persistent.

L’identité judiciaire a relevé "de multiples traces de sévices et de blessures" sur le corps de la victime. Une enquête pour homicide volontaire est ouverte, indique Le Figaro.

Le trajet de l’étudiante

Selon les premiers éléments récoltés par Le Parisien, la jeune femme n’avait pas de raison de se rendre derrière son université. Et c’est de l’autre côté que se trouvait la station de RER. La question de son trajet se pose alors : dans quelles circonstances s’est-elle retrouvée là-bas ?

La famille de l’adolescente a tout d’abord retrouvé la coque de son téléphone, puis le smartphone en question grâce à la localisation de l’appareil. Suite à quoi les autorités ont retrouvé le corps, dans cette zone où Philippine ne devait pas aller puisqu’elle était supposée rentrer chez ses parents pour le week-end.

L’homme à la pioche

Nos confrères du Figaro indiquent qu’un homme muni d’une pioche a été repéré par des témoins.

Cet individu aux cheveux bruns mesure environ 1 mètre 80. Quand il a été aperçu, il portait un masque chirurgical qui masquait son visage. Il se dirigeait vers le lac du bois de Boulogne.

Une zone "plutôt calme" ?

C’est l’avis d’un SDF interrogé par nos confrères. Le bois de Boulogne, un grand espace vert très apprécié des Franciliens, en particulier des joggeurs et très fréquenté le week-end, est assez tranquille en journée.

Mais selon certains vigiles, passée une certaine heure, ces bois peuvent devenir dangereux. Au printemps, note Actu, un rapport des recommandations pour le bois de Boulogne a été présenté lors du Conseil de Paris.

Il pointait notamment la surreprésentation des personnes en situation de prostitution et de sans-abri par rapport au reste de Paris et voulait mettre en place des mesures pour sécuriser la zone la nuit tombée.