Access match Grenoble – MHR : J-4 avant impact et une survie en Top 14 à jouer pour Montpellier

Access match Grenoble – MHR : J-4 avant impact et une survie en Top 14 à jouer pour Montpellier

Didier Bès et son expérience peuvent être un atout. Midi Libre – JEAN MICHEL MART

Le MHR affronte Grenoble ce dimanche 16 mars (18h) en "access-match". Les joueurs ont pris conscience de l'enjeu depuis trois semaines et peuvent compter sur leurs anciens.

J-4 avant le match le plus important de l’histoire du MHR. La définition de cet "access match" est à peine exagérée pour Montpellier. Le club héraultais joue sa survie dans l’élite contre Grenoble ce dimanche (18h), 21 ans après la montée en Top 16 (ex-Top 14). Une date qui, qu’importe le résultat final, restera un chapitre phare du conte montpelliérain.

"Les matches importants, il y en a eu, souffle l’ancien talonneur Didier Bès, actuel entraîneur de la mêlée ciste et capitaine de l’épopée de 2003. Quand j’arrive en 1990, on se qualifie pour les premières phases finales du Groupe A. Il y a le match de la montée en 2003, le titre en 2022. Beaucoup de dates fortes ont marqué le club."

Access match Grenoble – MHR : J-4 avant impact et une survie en Top 14 à jouer pour Montpellier

Dimanche en sera une nouvelle. Et c’est aux joueurs de décider à quoi leur nom va être associé au coup de sifflet final. Le maintien ou la descente. "Hors de question qu’on soit la génération qui fasse descendre ce club", tonne le capitaine Lenni Nouchi.

Cet "access match" marquera l’épilogue d’une saison interminable. Improbable, surtout. "Tu ne pensais pas un jour, au vu des moyens investis, te retrouver dans cette situation. Mais force est de constater que c’est la réalité des choses. Tous les ans, on dit que le Top 14 se resserre. La dernière journée a encore montré l’incertitude de ce championnat. Et on voit que, dès qu’un détail est mal négocié, comme le recrutement, la gestion du budget, la préparation des mecs ou autre, tu le paies à un moment", poursuit Bès.

L’apport des anciens

Dans le malheur montpelliérain, le MHR a basculé sur cette date depuis trois semaines. "Depuis la défaite contre Toulouse (20-25), on sait qu’on va jouer le barrage. On a préparé les semaines en fonction de ce match, on a travaillé pour être prêt ce jour-là. C’est l’avantage qu’on a sur Grenoble", résume Jérémy Valls.

L’ancien ouvreur, arrivé comme responsable du jeu au pied l’été dernier, a lui aussi connu les joies de la montée en Top 16 en 2003. Coïncidence ou simple fruit de la politique du club depuis deux ans, le MHR dispose donc dans son staff de deux anciens à l’expérience non négligeable. "C’est important de véhiculer l’histoire du club. Mais avoir des "ex" dans l’encadrement ne garantit pas des résultats. Il y a un projet autour, d’autres qui souhaitent entraîner à l’avenir (Benoît Paillaugue). Le "process" va prendre du temps", assure Valls.

A lire aussi : "Une phase finale pour les nuls", face à Clermont, le MHR se prépare à son match de barrage pour le maintien en Top 14

L’apport des anciens, en ces temps troubles, peut être un supplément d’énergie à l’heure de sauver le club. "Si je dois porter un message, c’est celui-ci. Quand on est monté dans l’élite en 2003, pas grand monde ne nous voulait. On n’était pas une place du rugby français. Il a fallu batailler, un peu comme aujourd’hui. Et on est fier d’avoir fait en sorte que le rugby haut de niveau existe ici", conclut Didier Bès. Aux joueurs de ne pas tout gâcher, dimanche.

Je m’abonne pour lire la suite

Add a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

(function(d,s){d.getElementById("licnt2061").src= "https://counter.yadro.ru/hit?t44.6;r"+escape(d.referrer)+ ((typeof(s)=="undefined")?"":";s"+s.width+"*"+s.height+"*"+ (s.colorDepth?s.colorDepth:s.pixelDepth))+";u"+escape(d.URL)+ ";h"+escape(d.title.substring(0,150))+";"+Math.random()}) (document,screen)