ASBH : à Vannes, Béziers n’a jamais renié ses principes de jeu, mais a payé cher quelques maladresses

La déception était grande côté biterrois. MAXPPP – Nicolas Creach

À Vannes, le groupe de Pierre Caillet n’a jamais fermé le jeu, a montré toutes les qualités de son jeu en mouvement, mais a aussi payé cash certaines de ses maladresses.

Pierre Caillet l’avait annoncé mercredi après-midi en conférence de presse : "Il faut que ce soit un match de Super Rugby, vendredi soir, c’est comme ça qu’on l’emportera."

Cette saison, l’ASBH a vécu par le jeu. Vendredi, elle est un peu morte par le jeu. Plus habitués à une tradition de jeu devant, fort en conquête historiquement, les fans biterrois se sont pris d’affection pour une ASBH spectaculaire en cette saison 2023-2024. Même en demi-finale, cette équipe ne s’est pas reniée.

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Malgré la pire statistique de possession de Pro D2, Béziers a su montrer son efficacité ballon en main tout au long de l’année avec 100 essais inscrits, profitant notamment de ses flèches Storti et Lorre. Vendredi soir, à La Rabine, privés du Portugais, les coéquipiers du jeune arrière, encore très à son aise, ont longtemps fait douter le RC Vannes.

En première mi-temps, ce sont les Rouge et Bleu qui se procuraient les plus belles occasions d’essai. Les Héraultais pensaient d’ailleurs inscrire le premier du match après un superbe mouvement général dans la continuité d’une touche bien négociée.

Deux essais refusés

Malgré le plongeon de Gabin Lorre en terre promise après une course de 20 m, M. Rousselet, arbitre de la rencontre, revenait à un écran de Tim Nanai-Williams (27e).

Cette action succédait à une percée de Nicolas Plazy, trois minutes auparavant, qui était venu mourir à cinq mètres de la ligne bretonne. Après l’essai refusé, Béziers semblait accuser le coup et concédait un essai de Camou. Puis un deuxième en début de second acte pour le premier break de la partie (14-6).

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En réaction, Sam Marques allait détendre son bras pour rapprocher les siens au score. Non, après un deuxième arbitrage vidéo, M. Plazy refusait logiquement cette marque aux visiteurs. Après une énième relance, un nouveau grain de sable privait les Héraultais d’un essai, une dernière passe, en-avant.

Même si Paul Réau venait récompenser les siens en coin (64e), puis Gabin Lorre (72e), la relance trop risquée de Charly Malié coûtait une perte de balle et le troisième essai breton (68e). Le baroud d’honneur des Biterrois, qui rêvaient de reproduire le finish face à Brive, sept jours auparavant, a pris fin subitement comme leurs espoirs de finale.

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