Au service de diabétologie de l’hôpital de Bagnols, “on voit de plus en plus de trentenaires avec un diabète de type 2”

Au service de diabétologie de l’hôpital de Bagnols, "on voit de plus en plus de trentenaires avec un diabète de type 2"

Lundi matin, diététiciens et infirmière ont informé et fait passer des tests aux volontaires. C.B.

Dans le cadre de la semaine nationale de prévention du diabète de type 2, une matinée d’information et de prévention a été organisée à l’hôpital de Bagnols-sur-Cèze lundi 3 juin.

Sédentarité, surpoids, tour de taille important, hérédité, mauvaise alimentation, âge… sont "des facteurs de risque de développer un diabète de type 2 !" rappellent Tiffany Trinquart, infirmière, et Sabrina Taupenas, diététicienne, qui font partie de l’équipe du service de diabétologie de l’hôpital de Bagnols-sur-Cèze. Lundi, elles ont participé, dans le cadre de la semaine nationale de prévention du diabète de type 2, à la matinée d’information et de prévention de cette maladie qui touche plus de 4 % de la population française, organisée dans le hall du centre hospitalier. Sur une affiche, un chiffre éloquent : en France, 820 000 personnes vivent avec le diabète sans le savoir.

Au programme de cette matinée, des tests de prédisposition au diabète, des tests capillaires (test rapide de la glycémie en piquant le doigt) ou encore des conseils de diététique et de reprise d’une activité physique. "Tout le monde peut faire un test de prédisposition au diabète" expliquent les professionnels de santé. Ce test appelé Findrisc est d’ailleurs mis en ligne sur le site internet de la fédération française des diabétiques (www.federationdesdiabetiques.org).

"Quand on a le diabète, c’est à vie !"

"Un diabète se diagnostique avec une prise de sang" souligne l’infirmière. "Si à deux reprises, le taux de glycémie à jeun est supérieur à 1,26 g/l, ou supérieur à 2 g/l à n’importe quel moment de la journée, le diabète est avéré. Et quand on a le diabète, c’est à vie !", avec des traitements médicamenteux "par voie orale, des injections ou de l’insuline tous les jours". Sans oublier les complications du diabète : "problèmes cardiaques, rénaux avec des dialyses, nerf optique abîmé pouvant aller jusqu’à la cécité, artères bouchées…"

"On voit de plus en plus de trentenaires"

Si, le profil du diabétique de type 2 a été longtemps celui d’une personne sexagénaire en surpoids, depuis cinq ans, "on voit de plus en plus de trentenaires" constate-t-on au service de diabétologie de l’hôpital. "Ce sont souvent des personnes qui mangent mal, trop de plats industriels, ou mangent trop souvent dans les fast-foods" remarque la diététicienne Sabrina Taupenas. Trop de sucre mais aussi trop de gras saturé. "On peut manger très gras et devenir diabétique. Avec un surpoids abdominal, apparaît une insulino-résistance".

Afin de rééquilibrer l’alimentation des malades, – "c’est plus difficile pour les nouvelles générations qui ont de mauvaises habitudes" – les diététiciens organisent des ateliers où sont prodigués des conseils. "Il y a beaucoup dfausses informations sur la nutrition sur les réseaux sociaux" regrette Sabrina Taupenas. "Il y a des milliers d’infos, les gens ne savent plus où ils en sont. Je travaille beaucoup sur la notion de reprendre du plaisir. On peut se faire de bons petits plats en mangeant équilibré !"

Alimentation équilibrée

La diététicienne Sabrina Taupenas donne des recettes simples pour éviter les pics de glycémie : privilégier des petits-déjeuners salés, "la confiture fait monter la glycémie, on a un coup de barre dans la matinée, et ça ouvre l’appétit" explique-t-elle ; manger les fruits en fin de repas, "jamais en dehors des repas" ; et toujours avoir dans son assiette "des protéines, des légumes, des féculents".

Le diabète de type 1, une maladie auto-immune

Le diabète de type 1 (diabète insulino-dépendant) est une maladie auto immune, découvert le plus souvent dès l’enfance ou l’adolescence. Il résulte de la disparition des cellules bêta du pancréas qui entraîne une carence totale en insuline. Pour pallier cette absence d’insuline, les malades doivent se faire des injections d’insuline ou se servir d’une pompe à insuline.

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