Automobile : aux 24 Heures du Mans, première réussie pour le team Duqueine et son Hypercar
|Sur le circuit sarthois, le team Duqueine a relevé le défi avec son Hypercar. DR
Basé au Pôle mécanique d’Alès, le team Duqueine est parvenu à ramener son Hypercar à l’arrivée des 24 Heures du Mans, dimanche.
Défi relevé ! Au terme d’un double tour d’horloge disputé et semé d’embûches, le team Duqueine est parvenu à ramener son Hypercar à l’arrivée des 24 Heures du Mans, dimanche 16 juin.
Cette auto, que l’équipe du Pôle mécanique alésien exploite dans le mondial d’endurance pour le compte du constructeur italien Isotta Fraschini, effectuait là sa première apparition dans la Sarthe.
14e à neuf tours de la Ferrari victorieuse
Si le classement brut peut sembler modeste (14e du général à neuf tours de la Ferrari victorieuse), il est à remettre dans son contexte. Via le team Duqueine, la confidentielle firme milanaise affrontait ce week-end huit géants de l’industrie automobile aux moyens peu comparables : Porsche, Toyota, BMW, Ferrari, Peugeot, Cadillac, Alpine et Lamborghini.
"On l’a fait !, se réjouit Jean-Karl Vernay, le pilote clé de l’équipage. L’équipe a fourni un travail incroyable pour nous permettre de rouler jusqu’au bout sans problème. Mes équipiers, Carl Bennett et Antonio Serravalle, ont aussi fait un super boulot pour leur première participation."
Moins de réussite avec le Proto Oreca 07 Gibson
Satisfaite du bilan de son Hypercar, l’équipe Duqueine a connu moins de réussite avec son proto Oreca 07 Gibson. Pour sa sixième année de présence dans cette catégorie LMP2, elle a vu ses espoirs partir en fumée, à l’image du moteur de leur auto, à l’entame de la neuvième heure.
Ses trois pilotes, l’Australien James Allen, l’Américain John Falb et le Français Jean-Baptiste Simmenauer, étaient alors en pleine lutte pour la troisième place des équipages Pro Am. Le team va maintenant reprendre son programme en championnat d’Europe d’endurance, dès le 7 juillet à Impola.
Loris Cabirou et Dino Lunardi dans le bon tempo
Deux pilotes gardois étaient en lice dans les courses précédant le départ des 24 Heures. L’Alésien Loris Cabirou, qui découvrait le circuit, a étalé sa pointe de vitesse dans le Lamborghini Super Troféo, effectuant une solide remontée jusqu’à la 10e place lors de son relais. La deuxième course annulée, il en est resté là.
Dans le peloton très agité du Road to Le Mans, le Nîmois Dino Lunardi a arraché le même résultat au volant de son proto Ligier, avant que son équipier Patrice Lafargue ne se fasse éjecter hors de la piste dans la seconde course.
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