Aux arènes de Saint-Gilles, six oreilles ont récompensé les matadors du jour

Aux arènes de Saint-Gilles, six oreilles ont récompensé les matadors du jour

Une “trinchera dessinée par Christian Parejo. M. L. – Mikael Anisset

Aux arènes de Saint-Gilles, six oreilles ont récompensé les matadors du jour

Main droite basse, Solal cisèle un “derechazo” M. L. – Mikael Anisset

Aux arènes de Saint-Gilles, six oreilles ont récompensé les matadors du jour

Toute la décision d’El Rafi dans le regard et l’expression. M. L. – Mikael Anisset

Pour la première des deux corridas de la feria, Christian Parejo a coupé trois oreilles, Solal deux, tandis qu’El Rafi a également obtenu un trophée.

Arènes de Saint-Gilles : corrida inaugurale de la feria.

Temps : ciel clairsemé puis couvert.

Entrée : 2/3 d’arène.

Durée : 2 h 35.

Bétail : toros de la ganaderia Blohorn.

Vueltas : le cinquième et le sixième toro ont été honorés d’une vuelta posthume.

El Rafi (épaule de naïade et or) : une oreille et saluts.

Christian Parejo (vin du Minervois et or) : deux oreilles et une oreille.

Solal (nuit d’été sur le canal de la Fontaine et or) : un avis avec saluts et deux oreilles.

Baptisé "corrida provençale", le premier rendez-vous de tauromachie espagnole de la feria de Saint-Gilles a permis aux trois jeunes matadors invités à quitter les arènes avec des trophées. Si certains mouchoirs blancs ou bleus (pour les récompenses ou les tours de piste posthumes des toros), ont pu questionner sur leur valeur réelle, l’investissement des toreros n’a été discuté tout au long des combats de cette journée inaugurale.

Le potentiel exprimé par El Rafi

Face à un bétail de l’élevage français de Blohorn, de présentation soignée pour une arène de la catégorie de Saint-Gilles, les pensionnaires de la ganaderia ont exprimé des tempéraments divers, donnant la possibilité aux trois invités au paseo de faire valoir leur technique ou leur recours. Chef de lidia de l’après-midi, El Rafi, dans une première faena devant un adversaire aux charges inégales a composé une faena agréablement dessinée, mais sans pouvoir cependant transmettre beaucoup d’émotion. Dans son combat suivant, par la variété de son répertoire de cape d’abord, puis par l’énergie dispensée tout au long des séries de muleta, avec des naturelles fluides et une application constante, le maestro a montré son potentiel.

La dynamique et l’ardeur de Christian Parejo

Pour Christian Parejo, nouvelle journée brillante signée sur la même piste après une démonstration valeureuse offerte lors de son parcours de novillero. Cette fois, même si la fin de sa dernière faena a connu une physionomie quelque peu décousue, ses combats, conduits avec fermeté, avec des passes de muleta ayant du corps et de la charpente, sont à saluer. Des deux côtés, de la dynamique et de l’ardeur à revendre.

Aplomb et mérite chez Solal

Ces qualités-là, Solal les a écrites avec une décision et une flamme qu’il importe de saluer. Très efficace et vibrant aux banderilles, le jeune matador, dans son dernier combat principalement, malgré des phases parfois désordonnées, a montré un aplomb et un mérite, un caractère et une responsabilité particulièrement palpables.

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