Avec un club house tout neuf, toutes les conditions sont réunies pour l’avenir du RCBM
|Avant de dévoiler la plaque de cette nouvelle salle polyvalente aux abords du stade, place aux discours. De gauche à droite, Christian Suau, Philippe Berthomieu, Robert Bady (fondateur de l’école de rugby), le président du club Christophe Liabeuf, le maire Jean-Yves Chapelet et Guilhem Garcia. C. C. – Midi Libre
Le Rugby club Bagnols Marcoule, club aux 300 licenciés, l'attendait depuis longtemps… La salle polyvalente flambant neuve du stade Saint-Exupéry a été inaugurée jeudi soir devant un nombreux public. Elle pourra être utilisée par d'autres clubs.
Le tant attendu "club house" du Rugby club Bagnols Marcoule au stade Saint-Exupéry a été inauguré jeudi soir, en présence d’un conséquent parterre d’invités. "On est content ! C’est un lieu de vie pour le club. Pourront s’y tenir les réunions de bureau, d’éducateurs, les après-matchs, des formations d’éducateurs… L’hiver, pour les petits, et les parents qui pourront attendre au chaud", se réjouit le directeur de l’école de rugby Claude Theveny. La salle polyvalente (qui pourra être utilisée par d’autres clubs) d’environ 150 m2 aura coûté 300 000 € (construction et aménagement) : 120 000 € ont été versés par l’État, laRégion a contribué à hauteur de 80 000 € et la Ville a investi 100 000 €.
Un projet mené de A à Z par la mairie
Le président, Christophe Liabeuf, a rappelé : "C’est ma 32e saison au club" et il a résumé son histoire, avec une nouveauté importante tous les dix ou vingt ans. Un terrain dans les années 70, une première buvette dans les années 80, les premiers bungalows dans les années 2000, puis des tribunes, et enfin 2024. "Merci à la mairie d’avoir mené le projet de A à Z, et à tous nos partenaires et sponsors. Nos 300 licenciés vont être contents d’avoir un local." Depuis deux ans, le club s’est débrouillé avec des préfabriqués (cambriolés deux fois récemment). "On se sentait en transition, indique un bénévole. Là, il y a une grande salle, cela ouvre des possibilités, pour des ateliers, des stages, des fêtes…"
Un outil de travail "au top"
Jean-Yves Chapelet a raconté avoir joué sur ce stade avant même de s’installer à Bagnols. Puis, "j’ai passé de superbes heures ici.Une fois qu’on a le rugby dans la peau, on ne le lâche pas, a-t-il partagé au public. Lors de mon premier mandat, j’ai dit "il faut une tribune". Aujourd’hui, le club a un vrai club house. Le projet a été remanié maintes fois, grâce aux discussions entre les services de la mairie, le club et les archictectes. Ici, 300 minots apprennent les valeurs du rugby et cela nous suit ensuite toute la vie !"
Philippe Berthomieu a rappelé qu’il s’agissait du premier club de rugby du Gard, né en 1961: "Ce club a une âme. J’ai partagé beaucoup de joie au RCBM" a rappelé celui qui a été préparateur physique, coach, et président pendant quinze ans. L’élu a offert un maillot à un joueur qui incarne "le courage, l’abnégation, la gentillesse…, Guilhem Gracia". Pelouse verte, tribunes, club house, désormais, le RCBM a un outil de travail "au top", comme le résume Christian Roux qui constate ravi qu’il y a toujours "la même ambiance et énergie. On attend que l’équipe Première se bonifie!".
En préambule, le président du RCBM avait remis à Nina Erhmann, responsable de l’antenne locale de la Ligue contre le cancer, un chèque de 2154 €, soit les recettes du Challenge Marty. "Quand je vous ai vu courir dans tous les sens, c’est si touchant, c'est au-delà d’une famille.Je n’ai pas vraiment connu Marty. Je suis sûr qu’il était super chouette" a remercié, émue, Nina Erhmann.
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Un proche collaborateur du maire précise que tous les conseillers municipaux d’opposition ont reçu une invitation pour cette inauguration. Jérôme Jackel et Olivier Wiry ont répondu présent.
“L’investissement humain est colossal”… une embauche en CDI à la rentrée
Le RCBM compte en tout 300 licenciés (école de rugby, équipe seniors et équipe du toucher, lire ci-dessous) et cinq salariés dont quatre en alternance. Cette année, l’école a fait la plus importante progression de licenciés du Gard grâce à 'l’effet Coupe du monde, c’est indéniable.Et également grâce au travail engagé par les alternants (BPJEPS) qui, depuis plusieurs années, font des interventions dans les écoles. L’école de rugby est au top, avec de bons résultats dans toutes les catégories".
La saison prochaine, le directeur sportif Milo Harel, arrivé en août dernier et en formation cette année, sera embauché en CDI, "un engagement fort pour le club", commente l’animatrice Chloé Vincent. Cela est possible grâce aux bénévoles qui œuvrent toute l’année pour trouver des financements. Milo Harel envisage d’accentuer la formation des éducateurs bénévoles (ils sont entre 20 et 30), "pour un enseignement toujours plus qualitatif". Chaque catégorie s’entraîne deux fois par semaine, il y a des tournois, etc. "L’investissement humain est colossal. Sans bénévoles, ce serait impossible. Et ils ont le désir de bien faire."
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