Barnier, entends-tu la colère des élus locaux d’Alès agglo ?

Barnier, entends-tu la colère des élus locaux d'Alès agglo ?

Christophe Rivenq, président de l’agglomération d’Alès. S. B. – STEPHANE BARBIER

Mercredi 16 octobre, lors du conseil communautaire salle de l’Atome, les élus ont évoqué, avec crainte, la perspective des économies annoncées dans le cadre du projet de loi de finances 2025 par le Premier ministre Michel Barnier.

Si le Premier ministre avait les esgourdes grandes ouvertes sur le débat porté, mercredi 16 octobre, par les élus d’Alès agglomération au sujet de sa quête d’économie annoncée dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) pour 2025, nul doute qu’elles sifflent encore ce matin… " La suppression de dotation est de 5 milliards. Et plus encore si l’on applique l’évolution de la TVA. Une contribution va aussi peser sur les collectivités dont le budget dépasse les 40 millions d’euros. Sur le Gard, il y a Alès agglo qui devra verser 2, 120 M€ et 976 000 € pour Alès… " Un vent d’aridité financière que laisse entrer Christophe Rivenq dans la salle de l’Atome et souffler plus fort encore sur la tête des élus lorsque le président évoque le coût de la revalorisation des salaires des fonctionnaires, cumulée à la volonté de ne pas envisager l’explosive hypothèse de l’augmentation des impôts…

Je suis en colère que l’on puisse nous faire croire que l’on va taxer les riches et que ce Premier ministre, c’est Robin des bois.

" Barnier tape de partout, c’est la véritable austérité, poursuit Sylvain André, maire de Cendras. Ceux qui vont souffrir seront les plus démunis car le vecteur d’égalité, ce sont les services publics… Et je suis en colère que l’on puisse nous faire croire que l’on va taxer les riches et que ce Premier ministre, c’est Robin des bois. C’est dingo d’essayer de faire avaler ça ! "
" La deuxième lame, c’est l’investissement, alerte Patrick Malavieille, maire de la Grand combe. Quand on voit les investissements réalisés par les collectivités au profit des entreprises et de l’économie locale, on a vraiment du souci à se faire. Car, à partir du moment où on limite les dépenses de fonctionnement on va limiter l’investissement et cela aura des traductions concrètes sur des projets, des chantiers qui ne pourront pas être menés. " Allo Michel ?

Add a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

(function(d,s){d.getElementById("licnt2061").src= "https://counter.yadro.ru/hit?t44.6;r"+escape(d.referrer)+ ((typeof(s)=="undefined")?"":";s"+s.width+"*"+s.height+"*"+ (s.colorDepth?s.colorDepth:s.pixelDepth))+";u"+escape(d.URL)+ ";h"+escape(d.title.substring(0,150))+";"+Math.random()}) (document,screen)