Bayonne – MHR : deux matches à l’extérieur pour savoir où se situe le MHR dans ce championnat

Bayonne – MHR : deux matches à l’extérieur pour savoir où se situe le MHR dans ce championnat

Auguste Cadot et les Montpelliérains vont tenter un coup à Bayonne ce samedi. Midi Libre – DORIAN CAYUELA

Le MHR se déplace à deux reprises en une semaine, à commencer par Bayonne ce samedi 28 septembre pour la 4e journée de Top 14.

Parfois, souvent même (tout le temps ?), on aimerait être une petite souris pour savoir ce qu’il se dit à gauche et à droite. Au MHR, en ce moment, on serait curieux de se glisser dans le bureau de Bernard Laporte, savoir quels échanges le directeur du rugby a avec son président Mohed Altrad. Que pensent-ils des prestations de Montpellier depuis le début de saison, du staff, du chemin pris depuis trois mois et la volonté d’insuffler un vent ciste dans le club.

Sans être devin, on peut deviner que le binôme est rassuré depuis qu’il a vu son équipe chasser le spectre de cinq défaites d’affilée sur les cinq premières journées de Top 14, ce que les plus pessimistes envisageaient. La victoire et le visage affichés contre Perpignan (7-26) ont effacé la vilaine entrée en lice contre Lyon (22-26). Toulouse la semaine dernière (défaite 11-20) ? On ne sait pas trop, tant le club rouge et noir a cette fâcheuse tendance à te remettre à ta place.

Soit on joue la première partie du championnat, soit on joue la deuxième

Sauf qu’en trois matches, difficile de savoir où se situe le MHR. Et les deux déplacements à venir, à Bayonne et au Stade Français, sont l’occasion de jauger cette équipe. "J’ai la sensation que ces deux matches à l’extérieur vont déterminer où on en est", assure Joan Caudullo, le manager. "Soit on joue la première partie du championnat, soit on joue la deuxième."

Une analyse un poil prétentieuse, au vu de la dernière année écoulée ? Ou tout simplement un constat factuel sans langue de bois si propre au monde pro ? La performance de Jean-Dauger donnera un premier élément de réponse.

"En ce moment, c’est Yacou qui prend le truc"

En attendant, le navire héraultais, même s’il tangue toujours, continue de redresser la barre. Ce samedi, il entre en collision avec un bateau basque à l’arrêt, où la moindre vague peut déclencher l’alerte générale. L’Aviron, en effet, a quelques fuites en ce début de championnat. Sur le terrain et en interne, où la sérénité n’est pas tout à fait le maître-mot.

D’où la possibilité pour Montpellier d’appuyer de saisir la brèche sur une terre qui ne lui réussit pas depuis septembre 2016. Le club héraultais peut s’appuyer sur un collectif qui prend peu à peu ses marques, change peu depuis le début. L’agressivité affichée depuis quinze jours en est la preuve. "Il y a des regards, des mots, des discours qui ne trompent pas. Les leaders nous emmènent avec eux. En ce moment, c’est Yacou (Camara) qui prend en main le truc. Quand on rentre sur le terrain, ça fait qu’on a envie de se saigner", assure le pilier gauche Baptiste Erdocio. Encore une fois, on aimerait être une petite souris pour savoir ce qu’il se dira dans les travées de Jean-Dauger ce samedi après-midi…

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