“Ça ne va pas bien finir” : les gens du voyage ont envahi son parking et sont branchés sur son compteur d’eau depuis un mois

"Ça ne va pas bien finir" : les gens du voyage ont envahi son parking et sont branchés sur son compteur d'eau depuis un mois

Quelques caravanes installées à côté de ses campings-cars. Philippe Debas

Le commerçant excédé par l'installation de plusieurs caravanes devant son enseigne à Saint-Jean-de-Védas a porté plainte, mais il explique qu'il n'en peut plus.

Philippe Debas, le responsable du dépôt-vente Easy Camper à Saint-Jean-de-Védas se sent démuni. Certes, il est spécialisé dans la vente des camping-cars, mais les caravanes des gens du voyage qui se sont installées sur le parking de son commerce lui posent sérieusement souci.

"Je n'en peux plus", explique-t-il. "Ça fait plus d'un mois qu'ils se sont installés sur mon allée et sur le parking clientèle."

Au départ, il précise que c'était seulement 3 ou 4 caravanes, mais ce jeudi 14 mars d'autres sont venus les rejoindre.

"Maintenant ils sont plus d'une dizaine de véhicules. Ils bloquent mon entrée, ils salissent les abords. Je ne sais plus quoi faire. Personne ne bouge, tout le monde se renvoie la balle, mais en attendant, ma clientèle préfère attendre que les gens du voyage partent pour venir…"

Branchés sur son compteur d'eau

En s'installant ces membres d'une même famille se sont branchés sur son compteur d'eau. "Je ferme l'eau, mais il faut bien que je la remette pour travailler", se justifie-t-il. En revanche, côté électricité, "ils se sont branchés sur le réseau public, juste avant mon compteur."

Il admet que les gens du voyage ne sont pas agressifs, mais pour lui ils ne peuvent pas rester là. Ils lui promettent de partir "dimanche", mais les dimanches se succèdent sans aucun changement. En attendant, les détritus s'amoncellent.

"Les gendarmes sont encore intervenus, ils les ont fait reculer, mais ils ne peuvent rien faire de plus." Il a déposé plainte un peu après la mi-février, mais il faut attendre que l'avis d'expulsion soit signé, sinon il ne peut pas y avoir d'action de la part des forces de l'ordre pour les forcer à partir.

Pas la première fois

Ce n'est pas la première fois que les gens du voyage s'installent devant son enseigne. "Ils étaient déjà venus en décembre, ils sont restés plus d'un mois. Mais ils étaient partis d'eux-mêmes mi-janvier avant que ma première plainte ait été traitée." Avant de revenir quelques semaines plus tard.

Philippe Debas confie que ses "squatteurs" ne voient pas apparemment le mal et ne comprennent pas qu'ils sont dans l'illégalité. "Ils viennent me demander de l'eau, de la nourriture et même le comble du comble, que je leur ouvre mon parking privatif". Il a même dû garer en travers l'un de ses camping-cars pour les empêcher de bloquer l'accès à son dépôt-vente.

Le commerçant excédé par la situation ne sait plus vers qui se tourner : "On tourne en rond. Mais pour moi, c’est une catastrophe." Et de conclure : "Je suis patient mais à force ça ne va pas bien finir."

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