Candidat sur la quatrième circonscription de l’Hérault, Sébastien Rome propose de nationaliser temporairement de grosses sociétés de négociants de vin

Candidat sur la quatrième circonscription de l’Hérault, Sébastien Rome propose de nationaliser temporairement de grosses sociétés de négociants de vin

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Ce lundi après-midi, le député sortant, candidat du nouveau Front Populaire, a longuement échangé avec les responsables de la cave Castelbarry, à Montpeyroux. Parmi les pistes évoquées pour faire face à la crise viticole, le parlementaire met sur la table une proposition de loi de nationalisation temporaire.

Avec à ses côtés la vigneronne Christelle Brot-Weissenbach, comme suppléante, et le soutien affiché de Jean Huillet, figure historique des révoltes viticoles, Sébastien Rome continue de creuser son sillon dans une campagne éclair. Ce lundi soir, le député sortant de la quatrième circonscription de l’Hérault était à la cave coopérative de Castelbarry, à Montpeyroux. Tendance générale à une baisse de la consommation de vin, dérèglement climatique, difficultés d’installation des jeunes, contraintes de la loi Evin..sans oublier les lourdeurs administratives, pendant près d’une heure, le député sortant, candidat aux législatives sous la bannière du nouveau Front Populaire, aura longuement échangé sur les difficultés viticoles avant de poser sur la table une proposition de loi, "écrite, il y a plusieurs semaines", pour soutenir le secteur viticole.

Un outil de restructuration de la filière

 

Le parlementaire, propose ainsi la nationalisation temporaire de grosses entreprises de négociants afin de reprendre la main sur le marché, "garantir la stabilité des prix, d’assurer une rémunération plus juste aux viticulteurs", lutter contre la francisation des produits. "Comment restructurer l’ensemble de filière si on n’a pas un outil qui garantit les revenus ? La viticulture est le seul secteur agricole où les acomptes n’existent pas", argumentait le candidat.'

Le député sortant concluait : "Je ne vois pas pourquoi on se gênerait de le faire, en termes d’utilité publique, parce qu’on est face à une crise qui risque d’être énorme. Les cuves sont pleines. On arrive dans l’impasse. Je suis du côté de ceux qui travaillent la terre, pas de ceux qui font pression pour pouvoir augmenter leurs marges. C’est une des choses que je défend, aujourd’hui et que je défendrai à l’assemblée"

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