C’est une première mondiale : 11 terminales du lycée d’Alzon sélectionnés comme jeunes diplomates de l’ONU

C’est une première mondiale : 11 terminales du lycée d’Alzon sélectionnés comme jeunes diplomates de l’ONU

Les 11 élèves de terminale de d’Alzon, brillants jeunes diplomates de l’ONU. D.R – Midi Libre

Ces onze élèves en terminale spécialité géopolitique de l’Institut d’Alzon ont été sélectionnés pour devenir Jeunes diplomates de l’ONU sous la houlette de l’ONG Campus Watch, spécialisée dans les actions contre les violences scolaires et les cyberviolences. Une aventure unique en son genre.

Lenny Pamart, directeur de l’ONG Campus Watch (spécialisée dans les actions contre les violences scolaires et les cyberviolences pour des climats scolaires sains et positifs, avec qui D’Alzon collabore étroitement depuis cinq ans) est formel : "C’est une première mondiale !" Main dans la main avec Véronique Rozga, professeure de Géopolique, l’idée de permettre une sélection d’élèves de s’engager encore plus aux côtés de l’ONU a germé rapidement. C’est donc après avoir dû rédiger une lettre de motivation, que Méline, Elise, Lou, Antoine, Alix, Samuel, Ilian, Camille, Elsa, Zoé et Evan ont rejoint le projet Jeune diplomate et fournir un véritable rapport à l’ONU sur les droits des enfants parmi une liste de pays répertoriés.

30 % des écoles ont l’eau potable

Pendant trois mois, par binômes ou en solo, les lycéens nîmois ont planché d’arrache-pied à la recherche d’informations permettant d’étayer leur enquête sur le pays en question. Evan, lui, a choisi le Bhoutan. "En me plongeant dans différents rapports et articles, ce qui m’a d’abord choqué, c’est que seulement 30 % des établissements scolaires bhoutanais sont munis d’eau potable. Puis le fait que si 9 enfants sur 10 vont à l’école primaire, très peu continuent dans le secondaire. Ils sont envoyés très tôt travailler".

Zoé, elle s’est passionnée pour la Namibie. "J’ai choisi ce pays pour approfondir le peu de connaissances que j’avais à son sujet et de me renseigner sur cette partie du monde. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit si compliqué de trouver des informations. La barrière de la langue m’a clairement compliqué la tâche. J’ai anglé mon dossier sur l’impact du changement climatique sur les climats scolaires. En réduisant mon champ de recherches j’ai commencé à trouver de plus en plus d’informations. Et j’ai été très surprise dans le bon sens en constatant que la Namibie essayait vraiment de mettre des choses en place. Par exemple, depuis 2013, à la suite de très graves inondations, ils ont créé le Conseil national. Il se réunit tous les six mois et fait un les migrations climatiques, les inondations, les sécheresses… J’aurais adoré aller encore plus loin et avoir le temps de contacter des écoles, avoir des témoignages, mais nous n’avions que trois mois pour boucler notre rapport."

Un travail digne des diplomates

Des rapports qui ont laissé sans voix, les membres de l’ONG Campus Watch. "Les travaux des élèves sont très riches, précis et parfaitement sourcés", se réjouit Lenny Pamart qui s’est battu pour donner vie à cet ambitieux projet, rappelant que "très souvent on consulte des jeunes. Nous n’avons rien inventé, mais leurs travaux n’ont aucun poids. C’est différent, cette fois. Chacun de leur rapport sera lu, à l’image de ceux réaliser par d’autres ONG et des adultes. Puis le 24 mai prochain les experts de l’ONU se réuniront pour livrer leur analyse."

Un sérieux et un engagement qui seront fêtés à d’Alzon avec les familles et proches, le 30 mai prochain, date à laquelle, les 11 Nîmois recevront le prix pour l’Éducation à la paix.

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