Colloque sur les 80 ans de la Libération : “Nîmes est une ville de liberté et de résistance”

Colloque sur les 80 ans de la Libération : "Nîmes est une ville de liberté et de résistance"

Le si important et toujours d’actualité “devoir de mémoire”. Famille Gosselin

Un colloque autour des 80 ans de la Libération, organisé par la Ville de Nîmes et Midi Libre, se tient ce mercredi 28 août à Carré d’Art.

80 ans. 80 ans que Nîmes était officiellement libérée du joug des Allemands, venant marquer la fin d’une période d’Occupation meurtrière et qui marquera toutes les générations, présentes et futures. Afin de rendre hommage à ceux et celles qui se sont battus pour la patrie et de faire vivre leur mémoire, la Ville de Nîmes, en partenariat avec Midi Libre, organise ce mercredi 28 août un colloque autour de cette thématique au sein de l’auditorium de Carré d’Art.

"Résister", un mot qui parle aux Nîmois

Pour Daniel-Jean Valade, conseiller du maire délégué à l’enseignement culturel et également enseignant, ce rendez-vous revêt une importance toute particulière : "Nîmes est une ville de liberté et de résistance", clame l’homme, qui cite notamment les parcours d’exception de figures comme Jean-Paul Rabaut Saint-Étienne, né à Nîmes ; Adolphe Crémieu, notamment auteur du décret Crémieux, qui accorda la citoyenneté française aux 37 000 Juifs d’Algérie en 1870 ; Bernard Lazare, le premier à avoir défendu Alfred Dreyfus avant Emile Zola. "Nîmes est une ville qui a une volonté d’action de résistance, appuie Daniel-Jean Valade, citant le fameux "Résister" de Marie Durand, emprisonnée durant 38 ans à la Tour de Constance, à Aigues-Mortes, en raison de sa foi protestante. C’est la philosophie de tous les maquisards cévenols qui ont été sous la lumière de Marie Durand et de son "résister". Résister contre l’anti-humain et l’anti-humanisme."

Devoir de mémoire

Mais pour celui qui est "enseignant d’enseignants", la transmission est une valeur essentielle : "80 ans, c’est aussi quatre fois vingt ans. Il est essentiel qu’on rappelle à toutes les générations, depuis la maternelle, à longueur de temps sur l’histoire, sur les faits." Avec cette petite notion particulière accordée aux habitants du Sud de la France : "Nous, les méridionaux, n’acceptons pas qu’on vienne nous dire ce qu’on doit faire. On accepte les lois, on les respecte, sauf celles qui sont exogènes et qu’on va combattre." De combats, puis de délivrance, il en sera beaucoup question ce mercredi.

Si le colloque affiche complet, un compte rendu vous sera proposé dans notre édition de jeudi et une captation vidéo sera rapidement disponible sur notre site Midilibre.fr afin de revivre l’événement.

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