Course-poursuite de 55 km sur l’A9 : le chauffard isérois condamné à dix-huit mois de prison ferme et écroué

En pleine nuit, il avait pris l’autoroute A9 pied au plancher. Midi Libre – Illustration JEAN-MICHEL MART

Les faits ont eu lieu dans la nuit de mercredi 18 au jeudi 19 septembre, vers minuit, entre le rond-point des Prés d’Arènes à Montpellier et l’aire de péage de Florensac sur l’A9.

Présenté à l’audience des comparutions immédiates du tribunal judiciaire de Montpellier, ce vendredi 20 septembre, le chauffard isérois de 27 ans, à l’origine d’une course-poursuite de 55 km sur l’autoroute A9, dans la nuit de mercredi 18 au jeudi 19 septembre, a été condamné à une lourde peine.

Reconnu coupable des chefs de prévention de refus d’obtempérer, conduite sans permis et dégradation de bien d’autrui, ce Martinérois (Saint-Martin-d’Hères) a été condamné à dix-huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt.

Il percute une barrière de péage

Rappelons que cette nuit-là, vers minuit, il avait été repéré par les policiers nationaux, conduisant à vitesse excessive au niveau du rond-point des Près d’Arènes à Montpellier. Refusant le contrôle, il avait accéléré de plus belle en empruntant l’A709 en direction de Béziers.

Arrivé au péage de Saint-Jean-de-Védas, il avait percuté une barrière automatique avant de poursuivre pied au plancher sur l’A9. Ce n’est finalement que 55 km plus loin, voyant que les policiers étaient toujours à ses trousses, qu’il avait obtempéré en coupant son moteur sur l’aire de repos de Florensac.

Usurpation d’identité

Dans cette Peugeot 308 appartenant à son cousin, les forces de l’ordre ont également interpellé ce soir-là un Néo-Montpelliérain, natif d’Échirolles (38) âgé de 25 ans. Ainsi qu’un Grenoblois âgé de 28 ans. Les trois ont été placés en garde à vue.

Si le premier passager a été remis en liberté faute de charge contre lui, les enquêteurs se sont aperçus que le second avait usurpé l’identité d’un tiers. Et pour cause, il était recherché par mandat d’arrêt après avoir été condamné à trois ans d’emprisonnement. Présenté lui aussi en comparution immédiate, vendredi dernier, il a écopé de huit mois de prison ferme supplémentaires pour usurpation d’identité.

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