De nouvelles chances d’intégration pour les jeunes migrants de l’École sans frontières d’Alès

Des jeunes mineurs issus de différents pays en quête d’une vie meilleure. Midi Libre – Th. M.

Pour les intégrer à notre mode de vie sociale, l’École sans frontières d’Alès multiplie, avec l’Éducation nationale, les actions auprès de jeunes migrants recueillis dans la cité cévenole.

Dans le cadre d’une mission d’intérêt général, l’École sans frontières Alès en Cévennes, dont les locaux sont installés dans le faubourg de Rochebelle, a mis en œuvre, depuis quelques jours, une série d’actions destinées à favoriser l’intégration de jeunes migrants non accompagnés. La présidente de l’École, Sophie de Chastelier, en précise la teneur : "Cette opération s’adresse à 21 mineurs non accompagnés qui sont scolarisés par les bénévoles de l’association. Durant quinze jours, ils sont enseignés par d’autres jeunes qui sont en mission d’intérêt général, en stage scolaire ou bien issus du stage du Service national universel." Pour cette mission, ce sont dix jeunes qui accomplissent ce temps où ils vont leur enseigner les rudiments de la langue française avec des cours sur les fondamentaux du vocabulaire et de la grammaire, mais aussi une série d’activités pour apprendre notre langue autrement.

Parmi ces multiples activités, Sophie de Chastelier détaille : "Lundi, ces jeunes étaient au théâtre du Cratère avec une compagnie de danse pour échanger avec les artistes. Ce jeudi, ils auront une conférence sur les abeilles avec un cours sur le vocabulaire lié à ces insectes. Ce vendredi, ils seront au tribunal judiciaire d’Alès pour voir comment se passent les audiences. Et, la semaine suivante, ce sera une séance avec Radio Grille Ouverte, puis une sortie à l’Aven d’Orgnac et la Cité de la préhistoire." Comme autant de temps éducatifs faits pour favoriser leur intégration à notre culture occidentale.