“Dents particulières”, bague “Jean et Nelly”… qui sont ces sept Françaises inconnues figurant dans l’appel à témoins d’Interpol ?

Ce mardi 8 octobre 2024, Interpol a lancé un appel à témoins afin de pouvoir identifier 46 femmes et résoudre ainsi des cold cases. Toutes ces victimes ont été retrouvées mortes entre 1982 et 2021 en France, en Belgique, en Italie, en Espagne, aux Pays-Bas et en Allemagne. Parmi elles, figurent sept Françaises.

Un appel à témoins lancé par Interpol dans six pays dont la France ce mardi 8 octobre permet à qui possède des informations d’apporter son aide pour identifier l’une des 46 affaires non résolues rendues publiques. Parmi les 46 corps, 7 femmes ont été retrouvées mortes en France. Découvrez qui sont ces Françaises qui n’ont pas encore été identifiées.

L’inconnue de Saint-Denis

Plusieurs de ces victimes ont été retrouvées sans vie en région parisienne, dont une dans un terrain vague à Saint-Denis. Elle serait née entre 1992 et 2023 et aurait été tuée entre 2015 et 2020, relate Le Parisien.

Ce sont les restes de cette jeune femme aux yeux foncés qui ont été découverts dans un sac-poubelle, plus précisément un crâne et des os d’une jambe.

La bague "Jean et Nelly"

La victime, probablement âgée de 60 à 75 ans, a été retrouvée le 5 mars 2008 à Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes), dans un endroit isolé. Pour autant, un signe très distinctif avait été découvert : une bague avec des feuilles de laurier gravées mais aussi une autre inscription, "Jean et Nelly 25/06/1960". Elle portait deux autres anneaux, l’un en pierre bleue, l’autre en pierre rouge.

Cette femme était de forte corpulence et avait une prothèse à la hanche gauche, note le quotidien. Celle-ci était de marque Langander, numérotée L96211C et "susceptible de faire partie d’un lot dont les différentes pièces avaient été livrées en Belgique, en Suisse, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Italie".

La femme "aux dents particulières"

Cette autre victime d’Île-de-France a été retrouvée au mois de janvier en 1994 dans le bois d’Alix, à Lassy (Val-d’Oise). Elle aurait été tuée entre 1985 et 1993 et avait probablement 25 ans.

C’est sa dentition qui interpelle les enquêteurs et qui lui vaudra son nom. En effet, après examen, les enquêteurs constatent l’absence de deux incisives latérales supérieures, ainsi, "ses canines apparaissaient directement à côté des incisives centrales", explique Interpol.

Cette femme qui mesurait moins d’un mètre 60 portait de nombreux objets sur elle, comme une gourmette avec inscrit "Thierry", trois bagues, une montre Movado, un Christ en croix autour du cou, une chaîne de cheville

La femme à la couronne dentaire Richmond

Le corps de cette femme a été découvert à Saint-Quirin en Moselle, en janvier 2005, mais sa mort remonterait à quelques mois auparavant, en septembre ou octobre 2004. Elle devait être âgée de 35 à 47 ans.

Son corps a été retrouvé dans un tonneau en plastique à récupération d’eau de marque Harcostar qui était emballé dans un sac-poubelle noir. Un bidon similaire avait été aperçu en train de flotter non loin dans une rivière, la Sarre rouge. La victime serait originaire d’Europe de l’Est ou de Russie.

Celle-ci avait une couronne Richmond sur sa mâchoire.

La femme enceinte aux colliers de grenat

Cette femme non identifiée avait 35 ans lorsqu’elle a été retrouvée morte dans la forêt de Mimeure, en Côte-d’Or en juillet 2001. À noter que la victime était enceinte depuis de nombreux mois, entre 7 et 9.

Comme plusieurs autres femmes déjà citées, elle aussi a été retrouvée dans un sac, mais cette fois fait à base de rideaux. Cette inconnue était percée près de quatre fois aux oreilles avec des anneaux d’or, avait des chaînes en or mais aussi des pendentifs avec du grenat autour du cou.

La jeune fille à la pièce de 10 pence

Une adolescente est retrouvée morte, habillée, à Cellier, au nord de Nantes (Loire-Atlantique), le 25 novembre 1982. Le chasseur qui a fait la macabre découverte n’a retrouvé qu’un squelette. Cette jeune fille aurait pu être tuée entre juin et septembre 1982.

Elle portait plusieurs bijoux qui peuvent permettre de l’identifier, à savoir un collier en cuir avec des perles, un porte-clé avec Napoléon, ne chaîne en métal doré avec pendentif en forme de quille autour du cou. Elle avait en sa possession un jeton de taxiphone et une pièce de 10 pence (monnaie britannique).

La femme aux papillons tatoués

Le corps de cette femme de 30 ans flottait dans la Seine et a été retrouvé le 17 avril 2016 et avait été possiblement tuée quelques jours avant. Elle avait des signes très distinctifs sur son corps, beaucoup d’animaux tatoués.

Un papillon sur la hanche droite, un autre sur la gauche, encore un autre sur le haut du bras droit, des étoiles et un papillon sur la cheville gauche, une salamandre sur la cheville droite, une fleur sur la main, et encore d’autres papillons sur les poignets, ainsi que des lettres indiquant "KAINA" dans le dos. Un billet de monnaie vénézuélienne a été trouvé dans sa poche.

Pour l’heure, ce sont encore de nombreuses zones d’ombre qui planent au-dessus de ces mystères et crimes non résolus. Interpol a espoir qu’en lançant cet appel à témoins, des personnes pourraient reconnaître ces victimes.

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