Entre 50 et 60 hectares détruits sur les hauteurs du village de Nissan-Lez-Ensérunes

Entre 50 et 60 hectares détruits sur les hauteurs du village de Nissan-Lez-Ensérunes

Bien que maîtrisé, le feu est resté actif sur Nissan, toute cette journée de lundi 19 août, alors que de nombreux moyens étaient encore mobilisés sur place. Jean-Pierre Amarger – Midi Libre

Entre 50 et 60 hectares détruits sur les hauteurs du village de Nissan-Lez-Ensérunes

Bien que maîtrisé, le feu est resté actif sur Nissan, toute cette journée de lundi 19 août, alors que de nombreux moyens étaient encore mobilisés sur place. Jean-Pierre Amarger – Midi Libre

Entre 50 et 60 hectares détruits sur les hauteurs du village de Nissan-Lez-Ensérunes

Bien que maîtrisé, le feu est resté actif sur Nissan, toute cette journée de lundi 19 août, alors que de nombreux moyens étaient encore mobilisés sur place. Jean-Pierre Amarger – Midi Libre

Entre 50 et 60 hectares détruits sur les hauteurs du village de Nissan-Lez-Ensérunes

Bien que maîtrisé, le feu est resté actif sur Nissan, toute cette journée de lundi 19 août, alors que de nombreux moyens étaient encore mobilisés sur place. Jean-Pierre Amarger – Midi Libre

Entre 50 et 60 hectares détruits sur les hauteurs du village de Nissan-Lez-Ensérunes

Bien que maîtrisé, le feu est resté actif sur Nissan, toute cette journée de lundi 19 août, alors que de nombreux moyens étaient encore mobilisés sur place. Jean-Pierre Amarger – Midi Libre

Entre 50 et 60 hectares détruits sur les hauteurs du village de Nissan-Lez-Ensérunes

Bien que maîtrisé, le feu est resté actif sur Nissan, toute cette journée de lundi 19 août, alors que de nombreux moyens étaient encore mobilisés sur place. Jean-Pierre Amarger – Midi Libre

Pas moins de 250 pompiers sont mobilisés depuis dimanche soir sur les contreforts de Nissan-Le-Ensérunes. Les avions, mais aussi les hélicoptères bombardier d’eau ont été mobilisés pour sauvegarder l’intégrité de deux campings et du village. Seule la végétation a été touchée.

La situation est restée tendue toute la nuit de dimanche 18 août à lundi 19 août, sur le front du feu de Nissan-lez-Enserunes. En début d’après-midi des colonnes de renforts arrivaient de plusieurs départements pour seconder les premiers pompiers intervenants qui étaient venus, eux, du feu de Gigean pour renforcer les Biterrois. Sur place, on notait la présence de pompiers bretons, ariégeois, mais aussi lozériens, aveyronnais…

Une partie du travail des gendarmes et des policiers municipaux mobilisés sur les pourtours du feu n’est pas de réaliser les premières constatations. Ils sécurisent les lieux, ferment les accès et rassurent la population. Mais surtout, ils parlementent avec des usagers, imprudents, inconscients des risques et qui se promènent au beau milieu de la zone de restriction de circulation.

Ce lundi, les gendarmes en appelaient à la responsabilité de chacun. "Quand la route est fermée par des barrières on ne les déplace pas pour passer quand même. Les axes sont fermés pour des raisons de sécurité. Il peut arriver n’importe quoi dans ce périmètre. Des piétons curieux pris au piège des flammes, des cyclistes imprudents qui se font percuter par un véhicule de secours qui imagine, à raison que la route est totalement dégagée. Ce n’est pas par plaisir que ces axes sont fermés. C’est pour que les pompiers puissent travailler sereinement, sans avoir à aller secourir des personnes qui ne respecteraient pas les consignes."

Et l’exemple s’est présenté alors que Midi Libre était sur place un piéton et un cycliste expliquant qu’ils avaient l’habitude de passer là tous les jours sans comprendre pourquoi ils ne le feraient pas ce lundi… Ils ont été contraints de faire demi-tour.

Une nuit difficile

Les 250 pompiers engagés dimanche soir sont parvenus à contenir le sinistre sur une partie du chantier. En revanche, sans moyens aériens, ils n’ont pas réussi à l’empêcher de progresser en direction de la route de la Donadine, vers deux campings où résident des clients. Il a fallu évacuer, par précaution, une ferme et un centre équestre mais pas ces deux établissements de tourisme car la Tramontane ne soufflait pas vers eux.
Toute la nuit, les soldats du feu ont été confrontés à des conditions météorologiques difficiles avec un vent soufflant vivement et en rafales. Selon les différents bilans, les surfaces détruites varient entre 50 et 60 hectares de végétation détruite par les flammes.

Des moyens importants maintenus

Ce lundi matin, les hommes du Sdis 34 ont décidé de maintenir un dispositif important sur l’ensemble du territoire touché par les flammes. Des moyens aériens nationaux et départementaux ont été engagés en tout début de matinée pour effectuer des largages d’eau et de retardant sur Nissan, depuis le Pélicandrome de Béziers. Là, les saisonniers ont fait huit pleins de retardant. Deux pour le Dash venu de Gironde et les six autres pour les Trush du Département. Ils sont restés mobilisés toute la journée. Par ailleurs, trois hélicoptères sont restés mobilisés toute la journée sur place, deux écureuils et le Puma qui peut transporter 4 000 litres d’eau.

De très nombreux largages

"Ils ont effectué quelque 50 largages d’eau durant toute la matinée, confiait un responsable du poste de commandement du Sdis. Il fallait aller vite pour fixer le feu. Depuis, nous surveillons les points chauds et traitons toutes les petites reprises pour que cela ne s’embrase pas à nouveau. Un Dash a survolé la zone en ce début d’après-midi sans larguer sa cargaison de retardant car il y a des hommes au sol. À l’heure actuelle, nous considérons qu’il y a une cinquantaine d’hectares de végétation brûlée. Maintenant, il est important de faire la part des choses. Il faudra voir ce que les flammes ont parcouru et ce qui a réellement été détruit par le sinistre."

Le secteurs des Orpellières touché par le feu

Le secteur de Sérignan plages n’a pas, lui non plus, été épargné par le feu. C’est la zone des Orpellières, derrière la maison éponyme, espace naturel et protégé, qui a été lui aussi, dimanche et lundi, touché par des incendies. Fort heureusement il n’y a pas de grandes surfaces détruites, mais cela mobilise des pompiers pour circonscrire au plus vite ces foyers situés en bordure de l’Orb. Avec le nombre de départ de feu qui touche ce secteur depuis quelques jours, les militaires de la gendarmerie de Valras sont eux aussi mobilisés au cas où une personne soit à l’origine de ces sinistres qui détruisent un environnement déjà fragile. À suivre !

Dans le village de Nissan, c’est la consternation. "Nous nous promenons dans cette garrigue, raconte Évelyne. Nous ne comprenons pas que le feu ait pris en pleine nuit. Comme par hasard, quand le vent s’est mis à souffler plus fort. C’est parti du bord de la petite route. Il ne faudra pas dire que c’est accidentel. De pareils actes sont criminels. Toute une partie de la vallée est défigurée par le feu." Cette nuit, les pompiers vont rester pour veiller à ce qu’aucunes reprises ne prennent de l’ampleur.

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