Escroquerie à Auchan Pérols : le second mis en cause s’est constitué prisonnier et a restitué tout le matériel acheté

Se sachant recherché, le complice s’est rendu au commissariat. Midi Libre – Illustration O. G.

Les deux escrocs montpelliérains avaient contracté des crédits à la consommation grâce à de faux papiers obtenus après avoir monté une arnaque sur Leboncoin…

Recherché depuis le samedi 17 août, le second mis en cause dans l’affaire de l’escroquerie d’Auchan Pérols s’est constitué prisonnier, ce lundi soir, et a restitué l’ensemble du matériel que le duo d’escrocs avait acheté grâce à leur machination.

En l’espèce, des bouteilles de champagne et d’alcool, du matériel hi-fi, des trottinettes… Le préjudice provisoire avoisinerait les 13 000 euros.

Fausse annonce sur Leboncoin

Des achats compulsifs qu’ils ont réalisés par le biais de crédits à la consommation contractés grâce à des documents bancaires et d’identité de tierces personnes qui s’étaient empressées de répondre à une fausse annonce de location immobilière publiée sur Leboncoin et dont ils étaient les auteurs.

Mais c’était sans compter sur la vigilance des responsables de l’hypermarché Auchan Pérols qui se sont étonnés des achats répétés de matériel hi-fi des deux suspects.

Une multitude de documents d’identité de tierces personnes retrouvés sur son téléphone

Avisés, les policiers nationaux ont dès lors mis en place une surveillance discrète au sein du magasin. Ce qui leur a permis d’appréhender l’un des mis en cause après de nouveaux achats. En l’occurrence, un Montpelliérain âgé de 24 ans qui a aussitôt été placé en garde à vue.

Dans son téléphone portable, qu’il avait tenté de se débarrasser lors de son interpellation, les enquêteurs ont découvert une multitude de documents d’identité de tierces personnes. Confirmant ainsi qu’il y avait bien quelque chose de louche dans cette affaire.

L’enquête se poursuit

Après leurs auditions, ces deux Montpelliérains de 24 et 25 ans, qui ont reconnu les faits et indiqué que l’escroquerie avait été mise en place il y a un mois, ont été remis en liberté.

L’enquête se poursuit en effet pour identifier le nombre de victimes et le chiffrage exact du préjudice. Lorsque les investigations seront closes, les deux vingtenaires seront reconvoqués et répondront de leurs actes devant la justice.