Étoile de Bessèges : Au sommet de l’Ermitage, pour être au plus près des coureurs
|Trois générations de cycliste pour encourager les coureurs Midi Libre – Alexis Béthune
Noa et Enzo ont ramené des pancartes pour encourager les coureurs de l’équipe Flanders-Baloise Midi Libre – Alexis Béthune
Stéphane, photographe amateur ne loupe aucun coureur Midi Libre – Alexis Béthune
La dernière étape de l'Etoile de Bessèges s'est terminée au sommet de l'Ermitage d'Alès, l'occasion pour les fans de voir de près leurs coureurs préférés.
« On vient pour encourager les coureurs moins connus; ils ne s’attendent pas à recevoir un tel soutien d’anonyme.» C’est le leitmotiv de Noa et Enzo. Tout juste majeurs, ils viennent encourager l’équipe belge Flanders-Baloise au sommet de l’Ermitage, à Alès, pour l’arrivée de la dernière étape de l’Étoile de Bessèges, ce dimanche après-midi.
Casquette jaune et bleu sur la tête, longue chevelure en arrière et lunette de cycliste sur les yeux, les jeunes licenciés du club Nîmes Cyclisme ont sorti leurs plus belles pancartes dans le dernier virage du col avant l’arrivée. On peut y lire “Vanhoof”, “Van Hemelen”, “Colman” ou encore “Claeys”. Ce sont les noms des coureurs de l’équipe flamande qu’ils ont rencontrée lors de l’étape de la veille, quand ils ont pu monter dans leur caravane et discuter avec l’équipe et les coureurs. « À chaque fois, on essaye de faire une pancarte pour encourager nos chouchous, comme aujourd’hui avec une géante de plus de deux mètres pour Magnus Cort Nielsen. » Le Danois, reconnaissable à sa moustache et double vainqueur d’étape sur le Tour de France, a d’ailleurs signé leur pancarte après son passage sur la ligne d’arrivée.
Une histoire d’héritage
Des photos et des autographes, ce fut le cas, aussi, pour Maxence et Sacha qui ont chacun 12 et 9ans et sont venus d’Avignon en voiture, avant de grimper à vélo le col de l’Ermitage avant le passage des coureurs. Les deux jeunes licenciés du CVC Montfavet sont tombés dans la passion du cyclisme grâce à leur famille. Ce sont d’ailleurs leur grand-père et le père de Sacha qui les ont accompagnés sur le bord des routes, ce dimanche. « Sacha, il veut les bidons des coureurs, mais moi, je préfère des photos et autographes des coureurs. Et surtout de Mads Pedersen ou Axel Laurence », déclare Maxence, maillot du club sur le dos. « L’Étoile de Bessèges, c’est un classique pour la famille. Ça fait trente ans que mon père m’y amène et, désormais, on le fait découvrir aux petits », ajoute le père de Sacha.
Pour Stéphane Tillet-Lannegrand, la passion du vélo se vit aussi à travers la photo. Ce photographe amateur, ancien coureur en compétition pendant vingt ans, débarque de Bordeaux en camping-car pour venir assister à l’intégralité de l’Étoile de Bessèges: « L’avantage du parcours de cette année, c’est qu’ils sont passés plusieurs fois aux mêmes endroits dans la journée. Ça me permet de les photographier sous plusieurs angles. » Le Bordelais sillonne les routes d’Europe depuis deux décennies pour le vélo. Photographe et blogueur pour le cyclisme masculin et féminin, il n’hésite pas à consacrer toutes ses vacances à sa passion. Il profite d’ailleurs des plus petites courses pour approcher de près les coureurs: « Ils sont plus sympas et l’ambiance est plus décontractée; ils ont moins de pression. J’évite le Tour de France, car il y a trop de monde, mais le Tour d’Espagne ou d’Italie, j’y vais très souvent. Et les classiques comme la Flèche Wallone et Liège-Bastogne-Liège, je m’y rends chaque année. »
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