Fête de la Saint-Louis à Sète : les jeunes prêts à prendre le relais sur les barques

On monte peu à peu en puissance dans cette 280e Saint-Louis. MIDI LIBRE – H.A.

Quatre catégories vont se succéder, des légers aux poids lourds, ce vendredi 23 août à partir de 14 h dans le Cadre royal. Avec des émotions à gérer !

Les "chariots" ont en charge d'ouvrir le bal, ce vendredi viendra le tour des jeunes jouteurs d’entrer dans la danse de cette 280e Saint-Louis. Le Cadre royal va effectivement accueillir la jeunesse sétoise qui a évolué toute la saison sur barques.

Les tribunes seront pleines, les cœurs aussi. Entre fierté de combattre dans une telle arène nautique et appréhension liée à l’événement, les moins expérimentés n’auront pas que leur posture à gérer du haut de la tintaine… Ce sera notamment le cas chez les Légers, dont certains disputeront leur première Saint-Louis. Une catégorie dans laquelle se détachent deux favoris, à savoir Harry D’Elia et Jules Buonomo, tous deux de l’École de Joutes de la Marine. Lenny Michelot (EJMS) et Gennaro Joubert (LAS) auront cependant leur mot à dire…

Rude concurrence

En Mi-moyens (pupilles), les deux premiers du classement de Ligue, Fabio Gras (EJMS) et Giovanny Ragioneri (LAS), feront figure de favoris. Pour avoir eux aussi remporté au moins un tournoi cette saison, Gabriel Candela, Andy Chazal et Taylor Liguori, tous trois issus de l’EJMS, seront de sérieux outsiders.

Chez les Moyens (minimes), la concurrence s’annonce particulièrement rude entre Louka Vidal (EJMS), Baptiste Draguis (LAS), Lenny Boher (EJMS) et Kélian Joubert (LAS). Pas facile d’établir un pronostic.

Enfin, trois jouteurs seront particulièrement attendus en Lourds (cadets). Livio Gomes (EJMS) continue de dominer le circuit, mais Giani Noguet (LAS) lui tient la dragée haute tandis que Matthéo Jalicoux (EJMS) a tout pour s’imposer lui aussi.

Il est donc temps pour tous ces jeunes jouteurs de monter sur le plancher et de continuer à faire honneur aux joutes, comme ils l’ont fait toute la saison. « Nous avons un très bon niveau dans toutes les catégories », confirme Fabien Chazal, éducateur à l’EJMS. « Et il y a surtout un très bon état d’esprit entre les gamins. Peu importe leur société, ce sont tous des copains. » Un bel exemple, dès le plus jeune âge.

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