Futur stade de Nîmes Olympique : nouveau rebondissement dans la guerre ouverte entre la Ville et Rani Assaf

Futur stade de Nîmes Olympique : nouveau rebondissement dans la guerre ouverte entre la Ville et Rani Assaf

Le divorce est plus que consommé entre Nîmes Olympique et la Ville de Nîmes. Midi Libre

Le patron de Nîmes Olympique vient de déposer un recours contre la municipalité via la SAS Nemau.

C'est un nouveau rebondissement dans le bras de fer qui oppose la mairie de Nîmes et le patron des Crocos, Rani Assaf. Comme indiqué par nos confrères d'Objectif Gard mardi 9 janvier, le président de Nîmes olympique, par le biais de la SAS Nemau, porteuse du projet de nouveau stade, vient de déposer un recours contre la municipalité. 

Attaquer pour contester

Ce mercredi 10 janvier, Rani Assaf a confirmé cette information à Midi Libre, indiquant que ce recours avait été porté "contre le refus du permis de construire" et précisant que "techniquement, il faut attaquer le refus de permis pour contester la décision de la CNAC".

Ce dossier du futur stade, initialement de 250 M€, comprend une enceinte amenée à remplacer le vieillissant stade des Costières et un nouveau quartier avec logements, bureaux et commerces. Mais ça, c'était avant. Avant la dégradation lente mais constante des relations entre Rani Assaf et la Ville. Jean-Paul Fournier confirmait ainsi en fin d'année, dans nos colonnes, ne plus avoir de nouvelles de la direction des Crocos depuis plusieurs semaines. 

Une guerre larvée devenue ouverte

Son premier adjoint, Julien Plantier, qui avait beaucoup œuvré sur le dossier, pour lequel il était au départ favorable, avait acté la fin de non-recevoir du projet Assaf en annonçant à Midi Libre le refus d'accorder le permis de construire à la mi-octobre. Faisant suite à la désolidarisation de la Ville vis-à-vis de ce dossier, portée à la connaissance de la Commission nationale d'aménagement commercial (Cnac). Qui avait donc elle-même confirmé son avis défavorable définitif en septembre dernier. 

En coulisses, Rani Assaf avait peu goûté la position de la Ville et avait soufflé ne pas vouloir en rester là, réfléchissant à toutes les éventualités. Celle d'un recours en était une. C'est désormais chose faite.

Contactée, la Ville de Nîmes n'a pas souhaité, pour l'heure, faire de commentaires sur le recours porté par Rani Assaf.

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