Grève aux Grandes huileries du Midi à Béziers

Les salariés des Grandes huileries du Midi devant l’entrée de l’usine. Patti Delaspre

Les salariés de la section production de l’usine des Grandes huileries du Midi, instalée au Capiscol à Béziers, ont entamé une grève ce lundi 22 juillet, réclamant notamment une revalorisation de leur salaire.

Dès 11 h ce lundi 22 juillet, les salariés de la section production des grandes huileries du Midi à Béziers ont arrêté la production de l’usine pour dénoncer la "surcharge de travail et le manque de revalorisation de leur salaire".

"Une surcharge de travail phénoménale"

Patrick Malicet, représentant des salariés et employé depuis plus de trente ans dans l’entreprise, explique : "La surcharge de travail est phénoménale et les salaires n’évoluent pas en conséquence depuis des années. Quand je suis entré dans l’entreprise, nous étions cinq par poste, aujourd’hui nous ne sommes plus que deux ou trois au maximum. En plus de cela, on nous rajoute tout un tas de tâches supplémentaires".

Des revendications entendues

Face à ces constats, la dizaine de salariés a demandé, entre autres, une revalorisation du taux horaire de 2,50 euros bruts par heure. Une proposition rejetée ce lundi matin par la direction, qui offrait à la place une augmentation de 100 euros bruts par mois. Cette proposition, jugée insuffisante par les salariés, les a poussés à se mettre en grève.

En fin d’après-midi, Florian Pisani, le directeur de l’usine des Grandes Huileries du Midi, a reçu les salariés et a proposé une nouvelle revalorisation de 330 euros bruts par mois. Une proposition qui a satisfait les salariés de la section production, mettant ainsi fin à leur mouvement de grève.