Guerre en Ukraine : 13 blessés dans une frappe russe sur Zaporijjia, nouvelles aides militaires pour Kiev… le point sur la situation

Guerre en Ukraine : 13 blessés dans une frappe russe sur Zaporijjia, nouvelles aides militaires pour Kiev... le point sur la situation

Ce qu’il faut retenir ce dimanche. MAXPPP – Dmytro Smolienko / Avalon

Tous les jours, Midi Libre fait le point sur la situation en Ukraine. Ce dimanche 29 septembre 2024, découvrez les dernières actualités autour de ce conflit.

13 blessés après une frappe russe sur Zaporijjia

Au moins 13 personnes ont été blessées dimanche dans une série de bombardements russes sur Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, ont annoncé les services de secours ukrainiens.

La capitale a été pilonnée par plusieurs "frappes aériennes massives" à l'aube, d'après le récit des secours dans un communiqué.

"Un immeuble et six maisons situés dans différents quartiers de la ville ont subi d'importantes destructions", ont-il ajouté, précisant que 42 secouristes étaient sur place pour venir en aide à d'éventuelles personnes coincées sous les décombres.

"Le nombre de victimes est passé à 13 personnes. Un jeune homme de 17 ans figure parmi les blessés", ont poursuivi les secours ukrainiens dans un communiqué séparé publié plus tard dans la matinée.

Une femme a été sortie des décombres et transportée à l'hôpital.

Le responsable avait précisé que l'armée russe avait frappé la ville de Zaporijjia à dix reprises, détruisant notamment "un immeuble de plusieurs étages et des maisons". La compagnie publique des chemins de fer Ukrzaliznytsia a indiqué dans un communiqué que l'une des gares de Zaporijjia avait été "endommagée" par ces frappes, sans faire de victimes toutefois.

Le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, a de son côté dénoncé sur les réseaux sociaux une nouvelle attaque russe visant à "terroriser" la population civile.

M. Iermak a une nouvelle fois appelé les alliés occidentaux de Kiev à fournir "davantage d'armes" pour intercepter les tirs venant de Russie et à imposer des sanctions économiques efficaces contre "le complexe militaro-industriel" russe, de façon à faire plus pression sur Moscou.

La Russie a annexée la région ukrainienne méridionale de Zaporijjia en 2022, sans toutefois la contrôler complètement. La grande ville éponyme, située le long du fleuve Dniepr, est toujours sous contrôle de Kiev, mais reste à portée de tirs des attaques russes.

De nouvelles aides militaires pour l'Ukraine

Parmi les plus fidèles alliés de l'Ukraine, le Danemark a annoncé ce dimanche donner à Kiev 1,3 milliard de couronnes (174 millions d'euros) pour l'aider à s'armer ainsi que la mise en place d'un pôle industriel de défense dano-ukrainien.

"Il s'agira de livrer au front des armes et des équipements produits en Ukraine et financés par le Danemark et par des avoirs russes gelés", a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué. En outre, "les guerres ne se gagnent pas seulement sur le champ de bataille, mais aussi dans l'industrie", a souligné le ministre du commerce et de l'industrie, Morten Bødskov, cité dans un autre communiqué.

Fin février, le Danemark a conclu un accord de sécurité de dix ans avec l'Ukraine, dans la foulée d'accords similaires signés par Berlin, Londres et Paris.

Une actualisation de la doctrine nucléaire russe est en cours, dit le Kremlin

Le Kremlin a annoncé dimanche que des amendements à la doctrine nucléaire russe ont été préparés et sont sur le point d'être formalisés, donnant à penser que les documents définissant les circonstances dans lesquelles les armes nucléaires peuvent être utilisées par Moscou seront mis à jour.

Mercredi, le président Vladimir Poutine a averti l'Occident, qu'en vertu des modifications proposées à la doctrine russe en la matière, la Russie pourrait utiliser des armes nucléaires si elle était frappée par des missiles conventionnels et qu'elle considérerait toute offensive à son encontre, soutenue par une puissance nucléaire, comme une attaque conjointe.

Ces modifications ont été largement perçues comme une tentative de Vladimir Poutine de tracer une "ligne rouge" pour les Etats-Unis et leurs alliés en indiquant que Moscou envisagerait de répondre avec des armes nucléaires s'ils autorisaient l'Ukraine à frapper à l'intérieur de la Russie avec des missiles occidentaux à longue portée.

"Les amendements ont été préparés et vont maintenant être formalisés", a dit dimanche le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à Pavel Zarubin, journaliste de la télévision d'État.

Dmitri Peskov a justifié ces changements apportés à la doctrine nucléaire russe par l'évolution de la situation internationale, l'aggravation des tensions près des frontières russes, la proximité croissante des infrastructures de l'Otan, ainsi qu'une implication plus grande des "puissances nucléaires" occidentales dans la guerre en Ukraine.

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