“Ils vont travailler dur” : du 22 au 28 juillet, Montpellier accueille le premier sommet des jeunes sur la paix

"Ils vont travailler dur" : du 22 au 28 juillet, Montpellier accueille le premier sommet des jeunes sur la paix

"Ils vont travailler dur" : du 22 au 28 juillet, Montpellier accueille le premier sommet des jeunes sur la paix

La Docteure Andrise Bass.

l’essentiel Du lundi 22 juillet au vendredi 26 juillet, l’hôtel de ville de Montpellier accueillera le Sommet des jeunes sur la paix et un avenir durable. Cet événement regroupera plus d’une centaine de jeunes du monde entier ainsi que des Français. Il vise à établir des propositions concrètes, qui seront transmises à l’Organisation des Nations unies (ONU). Rencontre avec Andrise Bass, qui est à l’origine de l’événement.

Fondatrice de l’Institut de recherche en politiques publiques et en diplomatie (IPPDR en anglais), la Docteure Andrise Bass est à l’origine de ce premier sommet. La New-Yorkaise s’engage depuis plusieurs années à offrir des outils à des jeunes du monde entier, ainsi qu’une plate-forme pour faire entendre leur voix sur la scène diplomatique internationale.

En quoi consiste cet événement ?

Les jeunes sont la pièce manquante du puzzle des résolutions de paix. Ainsi, nous animerons des débats et des ateliers pensés pour eux. Ils seront ponctués par des conférences de spécialistes. À la fin de la semaine sortiront des propositions concrètes, que l’on présentera au Sommet pour le futur de l’ONU, qui aura lieu en septembre à New-York.

Pourquoi avoir choisi Montpellier ?

Si l’on veut parler de paix, il vaut mieux le faire dans un endroit paisible. Montpellier est une ville calme, cosmopolite et inclusive. Mais surtout, c’est une ville jeune : on y trouve un grand nombre d’étudiants. C’est également une ville ouverte aux étudiants étrangers, favorisant le brassage des langues et des cultures.

Selon vous, pourquoi est-il essentiel d’intégrer les jeunes aux débats ?

On ne trouve que peu de jeunes au conseil de l’ONU. En n’invitant pas cette nouvelle génération au sein de nos institutions, en les excluant, nous risquons de les perdre. Ils sont pourtant souvent les premières victimes des conflits. Pour moi, leur laisser un espace d’expression ne ferait qu’enrichir le débat.

Que faites-vous pour aider ces jeunes ?

Je les laisse s’exprimer, puis je les éduque aux enjeux diplomatiques et politiques entourant l’ONU, en leur apprenant les codes du milieu. Je leur dis qu’ils sont les décideurs de leur futur. Ils sont très motivés : pour eux, ce sommet, ce n’est pas des vacances. Ils vont travailler dur. D'ailleurs, certains ont voyagé plus de 19 heures pour atteindre Montpellier.

Pour plus d’informations sur l’événement, suivez ce lien.

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