“J’ai commencé à 12 ans avec Léotard, Dewaere, Dutronc, Audran !” confie l’actrice d’”Un si grand soleil”, Ophélie Koering

"J’ai commencé à 12 ans avec Léotard, Dewaere, Dutronc, Audran !" confie l’actrice d’"Un si grand soleil", Ophélie Koering

Ophélie Koering, de retour à Montpellier. LOU SARDA

L’actrice incarne la rédactrice en chef de… Midi Libre dans la série Un si grand soleil, filmée à Montpellier. Des sites chers au cœur de la fille du créateur du festival Radio France. Rencontre.

En tournant régulièrement à Montpellier, vous renouez avec votre adolescence ?

C’est ça ! J’y ai passé une partie de mes années de collège, et tout le lycée. J’étais au collège des Aiguerelles, j’ai passé mon bac au lycée Joffre. Et puis j’ai été au conservatoire de théâtre de Montpellier, avant de partir à Paris. On a d’abord habité Saint-Jean-de-Védas. À Montpellier on a vécu rue Chaptal, rue de l’Argenterie, rue de la Sauzède, côté Saint-Lazare aussi, on a pas mal bougé !

Montpellier où votre père, René Koering (*), a participé à la création…

… du festival de Radio France et de Montpellier. Et puis il y a eu le Corum, l’Opéra, l’orchestre… J’ai d’ailleurs travaillé à l’accueil du festival.

Votre père fut une figure majeure de l’essor de Montpellier sur le plan culturel…

Oui, c’était un tout, avec le théâtre, Dominique Bagouet avec la danse, c’était quand même une période assez magique, culturellement, pour la ville.

Les hasards de votre carrière vous ramènent donc dans cette ville ?

Oui, mais depuis une dizaine d’années, j’ai eu plusieurs fois la chance de revenir y travailler, sur la série Tandem, par exemple, ou le film Le poulain, ou d’autres projets. Là, c’est carrément précieux, j’y pense forcément beaucoup plus de temps.

Pour la série quotidienne Un si grand soleil où vous jouez la rédactrice en chef de Midi Libre ?

Oui, mais mon personnage a évolué. Je suis rentrée dans la série comme journaliste, mais à la radio, sur France Bleue Hérault. Ce qui est très drôle, c’est que ma mère a vraiment été journaliste et animatrice radio, à Radio France Hérault, à l’époque. Et la première fois que j’ai tourné dans leurs locaux, une personne, à l’accueil, s’est souvenue de moi accompagnant ma mère !

C’est l’histoire de votre vie !

Oui, mais j’ai un de mes frères à Sète, une cousine à Montpellier, une tante à Pézenas, c’est quand même une région que j’affectionne tout particulièrement. Et puis comme mon personnage devient récurrent, je vais être là encore plus souvent.

En parallèle, vous menez une carrière très éclectique, télé, cinéma, théâtre…

Des voix aussi. Et puis j’écris, je réalise, je travaille en production parfois. J’ai réalisé trois courts métrages, et, là, je travaille sur un long.

Vous pouvez en dévoiler un peu plus ?

Je cherche actuellement une production. C’est un film sur des femmes, des sœurs, qui ont un rapport un peu toxique à leur mère. Je serai scénariste et réalisatrice, mais j’ai fait le choix de ne pas jouer dedans.

Vous évoquiez votre voix. Vous vous êtes lancé dans une aventure singulière ?

Oui, avec une directrice artistique, Sonia Masson, qui fait un genre de podcast qu’elle appelle "un écoutoir de littérature sonore". On est huit, dix, à enregistrer des œuvres complètes, de la poésie, des essais, des nouvelles, des choses souvent méconnues. Et ça marche comme une Amap, avec des abonnements volontaires, et tous les quinze jours on reçoit des œuvres littéraires enregistrées.

D’autres projets ?

Oui, je développe aussi deux projets de série, ça avance.

Un mot sur vos débuts, hors norme tout de même !

Oui, avec Patrick Dewaere, dans Paradis pour tous (d’Alain Jessua, 1982), son dernier film… J’avais 12 ans et je voulais déjà devenir actrice. Je jouais la fille de Philippe Léotard, mais mes scènes étaient avec Patrick Dewaere. C’était quand même fou parce qu’il y avait aussi Jacques Dutronc, et Stéphane Audran !

Pour ce film elle avait été nommée au César du meilleur second rôle. Elle était absolument incroyable. Je m’identifiais complètement à elle !

Son père, René Koering, créa le festival de Radio France à Montpellier en 1985. Il fut aussi, notamment, directeur de l’orchestre et opéra national de Montpellier jusqu’en 2011. Je m’abonne pour lire la suite

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