“J’avais toute la profession à dos” : Cyril Lignac revient sur ses débuts difficiles en cuisine
|Le chef était invité dans Sept à Huit ce dimanche 21 janvier. ILLUSTRATION MAXPPP – Philippe Arnassan
Dans l'émission Sept à Huit, diffusée ce dimanche 21 janvier sur TF1, le chef aveyronnais et revenu sur ses débuts difficiles dans le milieu de la cuisine.
A l'occasion de la sortie de son documentaire intitulé "Qu'est-ce qu'on va faire de toi", le chef et pâtissier Cyril Lignac était invité sur le plateau de l'émission Sept à Huit, diffusée ce dimanche 21 janvier sur TF1.
De Rodez à Paris
Le chef est revenu sur son enfance, son parcours et ses débuts difficiles dans la profession. "Je viens de rien (…) On ne m'a rien donné si ce n'est une très bonne éducation et une colonne vertébrale solide", explique le célèbre chef cuisinier et pâtissier", dans l'entretien avec Audrey Crespo-Mara.
"On faisait des gâteaux avec Maman."
Jovial, comme on l’imaginait. Meneur d’hommes, comme l’affirment ses proches. Ce qui laisse peu de doutes, au vu du succès de cet enfant qu’on disait « bon à rien ».
Cyril Lignac est « Le Portrait de la Semaine » d’Audrey Crespo-Mara. pic.twitter.com/l6OGzSB4pA
— Sept à Huit (@7a8) January 21, 2024
Arrivée de Rodez, sa ville d'origine, à Paris en 2000, lorsqu'il avait tout juste 20 ans, Cyril Lignac affirme avoir connu "des moments de grande solitude", sans pour autant cesser de croire en ses rêves.
"Chef kleenex"
S'il fait aujourd'hui partie des personnalités préférées des Français, et s'illustre dans de nombreuses émissions consacrées à la cuisine sur M6, la route vers le succès n'a pas été un long fleuve tranquille. "Je savais déjà que tout le monde attendait ma chute. J'avais toute la profession à dos, tous les journalistes à dos et finalement, il fallait prouver qu'on pouvait réussir sans avoir d'étoiles, sans être reconnu", confie le chef.
Il évoque aussi les mots durs qu'a eu Joël Robuchon à son égard, le qualifiant de "chef kleenex". "Ça c’était dur. Ça me ramène à mon enfance. L’impression d’être à nouveau un bon à rien", se souvient-il.
Il devra attendre sept ans après l'ouverture de son premier restaurant, Le Quinzième, en 2005, avant de décrocher sa première étoile. Comme quoi, "le travail paye, même sans aucune carte en main", affirme Cyril Lignac. Il est aujourd'hui propriétaire de plusieurs restaurants et pâtisseries.