“Je me sens prêt” : face à Zizou à Wimbledon, Arthur Cazaux est à la recherche d’un nouveau souffle dans sa saison

Arthur Cazaux débute son Wimbledon ce lundi face à Bergs. MAXPPP – LP/Olivier Lejeune

Opposé au Belge Zizou Bergs ce lundi après-midi, Arthur Cazaux va découvrir les gazons londoniens où il peut redonner un coup de fouet à sa saison, en cas de succès.

Quand on lui a demandé si le public britannique était différent de celui de Paris, le minot pailladin n’a pu masquer son sourire : "Oui bien sûr, c’est une culture et une atmosphère différentes, a-t-il répondu après une exhibition remportée face au jeune Italien Matteo Arnaldi, mercredi à Londres. On est tout en blanc, on est très classe et j’aime ça".

À 21 ans, Arthur Cazaux va découvrir pour la première fois de sa carrière le temple de la tradition qu’est le All England Lawn Tennis and Croquet Club, hôte du plus ancien tournoi du monde, Wimbledon.

"C’est une sacrée fierté, reconnaît l’Héraultais. Cette année, il y a plein de premières, c’est cool. C’est un tournoi mythique. C’est un endroit où, quand tu y es, tu sens qu’il y a une histoire derrière et tu as envie de faire honneur à tout ça."

"J’ai toujours été plutôt à l’aise sur gazon, que ce soit en juniors ou même l’année dernière"

À la recherche d’un nouveau souffle, Cazaux serait bien inspiré de le faire. Tant la magnifique aventure à l’Open d’Australie – arrêtée en huitièmes de finale – semble loin pour le 98e mondial. La faute à un organisme peut-être un peu trop sollicité après son meilleur résultat en carrière, tirant la sonnette d’alarme avec un malaise à Miami.

Et surtout à de la malchance avec cette cheville droite accrochée sur une ligne de fond à Barcelone, l’empêchant de bien figurer sur une terre battue défavorable à son jeu puissant. Le perturbant encore lors de l’arrivée du gazon, déjà un peu plus en adéquation avec ses caractéristiques.

"J’ai toujours été plutôt à l’aise sur gazon, que ce soit en juniors ou même l’année dernière, raconte-t-il. Je trouve que j’ai un jeu qui s’y prête pas mal avec mes frappes à plat et mon service. Mais je n’ai pas pu le faire valoir ces dernières semaines parce que j’ai eu du mal à m’adapter sur les déplacements à cause de ma cheville. Surtout que les gazons étaient glissants en Europe parce qu’il n’a pas fait très beau. Et comme c’est une surface hyper exigeante et vraiment très compliquée au niveau des déplacements…"

Pas loin d’être à 100 %

Résultat des courses, le Montpelliérain est sur une série en cours de sept défaites à l’heure de débuter son tournoi à Londres, ce lundi après-midi, sans référence sur herbe que cette victoire en exhibition. Pourtant, le principal intéressé ne s’en inquiète pas, grâce à une très bonne semaine d’entraînement dans la capitale anglaise.

"Il a fait super beau, les terrains étaient tops. J’ai vraiment repris confiance sur mes appuis. Je vais arriver vraiment proche d’un niveau optimal sur le plan physique. Je me sens vraiment prêt à montrer ce dont je suis vraiment capable sur le gazon", avance-t-il encore.

Pas une première face à Zizou

Face à lui ce lundi, il devra passer face à un Zizou Bergs (79e) en forme depuis plusieurs semaines, entre des deuxièmes tours atteints à Bois-le-Duc et au Queen’s ainsi qu’un troisième tour à Roland-Garros après être passé par la jungle des qualifications… comme cette semaine à Wimbledon.

"Je le connais bien, on s’était joué à l’US Open en qualifications l’année dernière (victoire 6-3, 6-2). C’est quelqu’un de très explosif et athlétique, comme moi. Ça va être un super combat. Je me sens prêt et c’est pour ce genre de match que je m’entraîne."

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