“Je serai prête à Los Angeles” : pas d’exploit pour la Nîmoise Flora Vautier, sortie en quart de finale aux Jeux Paralympiques

Flora Vautier s’arrête en quart de finale des Paralympiques. MAXPPP – LP/ Olivier Arandel

La Nîmoise Flora Vautier n’a pas réussi à passer le cap des quarts de finale en simple, ce mercredi 4 septembre, aux Jeux Paralympiques de Paris.

La Nîmoise Flora Vautier s’est inclinée en quart de finale contre l’Allemande Sandra Mikolaschek, vice-championne du monde. Malgré une belle résistance, elle perd en trois sets (11-7, 13-11, 12-10). Il n’y aura pas de deuxième médaille pour la Nîmoise après le bronze décroché en double mixte.

Flora, ça ne passe pas mais vous vous êtes battue jusqu’au bout.

Ouais, gros match. Je suis quand même assez contente. Il y a plein de balles qui ne passent pas loin. On va dire que c’est l’âge, pas assez d’années de ping, de bagage technique pour que les balles où ça se joue à peu passent. Mais c’est la première fois que je fais un aussi gros match contre elle, qui est numéro 2 mondiale. Elle a quand même énormément stressé, c’est aussi ma satisfaction. Puis je serai prête à Los Angeles, je serai au rendez-vous. Je suis quand même très contente de ces Jeux, je n’en garde que des bons souvenirs.

Quel est l’objectif maintenant ?

De vite passer à autre chose. L’arbitre n’était pas forcément de mon côté non plus, mais ça n’est pas grave. Je suis très contente pour l’Allemande, elle a fait un gros match, elle était au rendez-vous.

Que s’est-il passé avec l’arbitre ?

Apparemment, je lançais un peu plus sur le côté, ce que tout le monde fait. Mais il fallait qu’on m’enlève les points aujourd’hui, c’est comme ça.

On sent que vous avez profité de votre expérience au maximum.

Clairement, juste, je kiffe. On va fêter la médaille avec Floflo (Florian Merrien, médaillé de bronze en double mixte) jusqu’à la fin des Jeux, encourager les autres Français. Pour des premiers Jeux, je n’imaginais pas faire autant, deux quarts de finale et une demie. Je garde le sourire, je suis contente.

En équipe de France, je m’entends bien avec tout le monde. Je prends beaucoup de conseils de tous ces champions autour de moi. On est tous très proches. Je suis un peu leur fille à tous.

Que retenez-vous de ces Jeux ?

Que le stress ne m’envahit pas. Au contraire, ça me booste, ça me montre que je suis présente, combative. J’ai pris une expérience énorme, je pense. Puis le public, on ne reverra jamais ça ! C’est fou comme j’ai réussi à progresser durant la compétition. Je ne pensais pas que j’arriverai à me battre autant. Avant, je craquais davantage, c’était moins le cas. Sûrement grâce au public, à l’ambiance de ces Jeux.

Vous avez aussi gagné en notoriété, notamment sur les réseaux. Vous vous y attendiez ?

Un petit peu. En tout cas, c’était l’objectif (rire). Et en termes d’expérience, je savais que je venais à Paris pas forcément pour faire une médaille. Le niveau, je ne l’avais pas encore. Je venais pour préparer Los Angeles. Los Angeles, les objectifs sont très clairs. Je fête un peu la médaille et après je bascule ! (Sourire)

Quel est le programme à court terme ?

Je vais rentrer à Nîmes en faisant un petit crochet par Nice, histoire de voir ma famille. Et après, dans deux semaines, je reprends les entraînements.

Plus d’informations à suivre…