Koh-Lanta 2024 : “J’avais l’impression de m’incruster”, les confidences de la Sétoise Léa sur son aventure
|Léa a permis à son équipe, dans l’épisode du 27 février, de remporter l’épreuve d’immunité. – A.ISSOCK / ALP / TF1
Entre performances sportives et difficultés d'intégration, Léa, candidate sétoise de la nouvelle saison de Koh-Lanta, se confie sur son aventure unique, diffusée tous les mardis à 21 h 10 sur TF1.
Léa, vous êtes à l'écran depuis trois semaines dans la nouvelle saison de Koh-Lanta. Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Léa Notardonato, j’ai 23 ans. Je participe à la 25e édition de Koh-Lanta : Les Chasseurs d’immunité. J’ai intégré l’équipe rouge les “Matukad” au cours du deuxième épisode. Dans la vie, je suis en deuxième année d’études d’infirmière et pompière volontaire à la caserne de Sète. L’été, je suis aussi en charge de la surveillance des plages.
Vous êtes Sétoise de naissance et vous y vivez toujours. Quels liens entretenez-vous avec Sète ?
Petite, j’étais dégoûtée de vivre dans une petite ville ! J’étais plus obnubilée par les gratte-ciel. Avec l’âge, j’ai réalisé à quel point Sète est une ville avec énormément de charme. J’ai grandi dans la culture sétoise. J’ai participé à des tournois de joutes l’été dernier ! Je pense également que l’environnement marin a façonné mon côté aventurier. Enfant, je me baladais sans cesse entre les rochers à la recherche des crabes.
Quelle place occupe le sport dans votre vie ?
Elle est prépondérante et j’en ai besoin. Je m'entraîne quatre fois par semaine en course à pied, une fois par semaine en crossfit, une fois encore en natation, et quatre fois par semaine dans une salle de musculation.
Quelles raisons vous ont motivé à participer à Koh-Lanta ?
Le dépassement de soi ! J’aime la compétition, mais là c’était sans le confort. On dort sur le sable, il n'y a pas de nourriture, il faut faire du feu… J’aime cette énergie, car il faut se surpasser. Pour moi, Koh-Lanta c’est une sorte de rêve. J’ai toujours voulu y être. C’est la troisième fois que je présentais ma candidature. Quand j’ai appris ma sélection, j’ai sauté de joie toute seule dans mon appartement. Pour moi, l'épreuve la plus dure, c'est être candidat à Koh-Lanta !
Comment vous êtes-vous préparée en amont ?
J'avais trois semaines de préparation avant mon départ pour les Philippines, ce qui est assez long. Niveau sport, je n’ai pas changé ma routine. En parallèle, je me suis préparée aux épreuves emblématiques comme celles des poteaux. Mon grand-père a construit chez lui des poteaux pour que je m’entraîne à l’épreuve phare des phases finales.
Qu’avez-vous ressenti au moment d’entrer dans la compétition ?
J'ai eu un parcours particulier. Je suis arrivée quatre jours avant le début de la compétition donc j’étais stressée. J'étais très intimidée. J’avais du mal à réaliser que j’étais à Koh-Lanta, j’avais l’impression de m'incruster. En plus, Denis Brogniart est impressionnant. Il est bien plus grand en vrai qu’à l’écran. La première fois que je le rencontre, c’est lors de mon arrivée après avoir couru sur toute une plage. Ça m'a déstabilisée. En apprenant l’existence des nouveaux colliers d’immunité, j’étais encore plus désorientée. Ça rajoute un défi en plus, car on sait qu’il va y avoir encore plus de stratégie.
Quel regard portez-vous sur votre aventure ?
J'ai été surprise par la difficulté des épreuves. Je ne me doutais pas qu’elles allaient être si relevées. En termes de dépassement de soi, j’ai été largement satisfaite ! Néanmoins, je pense avoir manqué de sociabilité. Dès le début de l'aventure, j’ai senti qu’il serait compliqué de m'intégrer au reste de l’équipe rouge. J’ai eu l’impression d'être écartée à cause de mon âge. Beaucoup de candidats sont parents, et donc se retrouvent plus facilement dans les sujets de discussion. Selon eux, une personne de mon âge ne pouvait pas comprendre à quel point ils souffraient de l’éloignement avec leurs enfants.
Votre coéquipière Alicia, éliminée au deuxième épisode, vous trouvait un peu prétentieuse…
Je ne me suis pas trouvée prétentieuse. Au contraire, je me sentais plus gênée lors de mon entrée dans l’aventure. Et puis, nous ne nous sommes vus que quelques heures, nous n’avons pas eu l’occasion de véritablement échanger.
Dans le troisième épisode, vous faites gagner l'immunité à votre équipe, en parcourant trente mètres en apnée. C’est un tournant pour vous dans la compétition ?
Je sens que mon aventure commence dès cet instant. Je me suis plus intégrée au groupe. Mais remporter une épreuve, ce n’est pas suffisant dans Koh-Lanta. Les gens oublient vite et il faut constamment exceller en épreuve. En réalité, cette performance n'a pas tant impressionné mes coéquipiers. Elle n'a pas fait l’unanimité.
Sur les réseaux sociaux, les réactions des internautes peuvent vite devenir démesurées. Pensez-vous que les téléspectateurs vont vous apprécier ?
C’est compliqué à prévoir, puisque l’avis des gens sur toi peut vaciller en un seul épisode ! Il est impossible de faire l’unanimité sur les réseaux sociaux. Cependant, j’ai l’impression, en tirant le bilan de mon aventure, que je n'ai pas grand-chose à me reprocher.
Avez-vous des regrets ?
J'ai mis trop de temps à accepter que j’étais une aventurière de Koh-Lanta. Qu’il fallait aller de l’avant. J’ai eu du mal à m’adapter et j’ai beaucoup ruminé dans mon coin. Mais c’était une réaction naturelle que je ne pouvais pas contrôler. Si je devais faire un deuxième Koh-Lanta, je ferais exactement pareil.
Si vous remportez les 100 000 euros promis au vainqueur, que ferez-vous avec ?
Je les investirais pour mon avenir. Je ne suis pas dans le besoin, donc je profiterais de cette somme pour acheter un appartement ou placer une partie en bourse.
Je m’abonne pour lire la suite