La zézette, ambassadrice gourmande de Sète en France et dans le monde

La zézette, ambassadrice gourmande de Sète en France et dans le monde

Comme ces Palois, les touristes affluent de la France entière, et même au-delà, à La Maison de la Zézette. MIDI LIBRE – KELMAN MARTI

Durant l’été, les ventes de spécialités locales, comme la zézette, augmentent grâce aux vacanciers.

La Bretagne a ses Kouign-Amanns, Montélimar son nougat, Toulouse sa saucisse… et Sète a sa célèbre tielle, sa macaronade, mais aussi ses drôles de zézettes. Un long biscuit, sucré à souhait, croquant et fondant en bouche, qui s’ancre année après année comme une spécialité locale. Pour certains touristes, il fait même partie des incontournables de Sète, comme visiter le centre-ville, aller à la plage ou au panoramique du Saint-Clair.

Une spécialité que l’on découvre à Sète…

"En tant que vacanciers, on cherche à découvrir les spécialités locales. On connaissait déjà les tielles, mais les zézettes sont une belle découverte. On en a mangé pour la première fois, il y a quelques minutes au restaurant", lancent Isabelle et Stéphane, clients venus de Poitiers, barquette de biscuits à la main dans les rayons d’un supermarché du centre-ville sétois. Quelques mètres plus loin, Sylvie, employée de l’enseigne, voit, elle, "bon nombre de touristes passer quotidiennement en caisse" avec leurs zézettes.

"On en a beaucoup qui demandent les recettes du coin, donc ça se vend très bien. Ils viennent pour Demain Nous Appartient et repartent avec des zézettes", ironise à moitié Sylvie. Un constat que partage Charlène Bentata, fille de Gaston – le créateur du biscuit – et gérante de La Maison de la Zézette située aux salins : "C’est vrai que la zézette marche mieux l’été avec les touristes. On produit entre 25 et 30 % de plus. On a des visiteurs français, comme étrangers (américains, anglais, allemands…). Souvent, des familles viennent et découvrent la zézette, puis reviennent chaque année faire le stock quand ils sont de passage."

C’est le cas de Pascale, André et de leurs deux enfants : "On a découvert ce biscuit il y a quelques années et là on va en vacances dans le Sud-Est, donc on s’est arrêté à Sète pour la pause zézette du voyage. On en prend pour nous, mais aussi pour des amis."

… qui se partage au-delà de l’Île singulière…

Car la zézette, ça se partage et pour plusieurs raisons. "Contrairement à une tielle ou une macaronade, ça se conserve longtemps et ça s’exporte bien", confie Gaston Bentata. "C’est un biscuit qui plaît au plus grand nombre, aux petits comme aux grands, donc le cadeau ne déçoit quasiment jamais", note Charlène Bentata.

Puis surtout, il y a les boîtes. "Les clients achètent tant pour le goût que pour les boîtes. Il y en a avec des représentations anciennes de Sète, des plus modernes faites par le dessinateur Dadou. Ce sont de beaux objets qu’on aime offrir", poursuit la cogérante de l’enseigne qui a récemment ouvert une boutique à Montpellier, Grand Rue Jean-Moulin.

… et à la notoriété grandissante

En s’exportant et en se faisant offrir ailleurs, la zézette devient alors ambassadrice de Sète. Pour ceux ignorant l’existence de la ville (surtout à l’étranger), le long sablé sucré leur permet de la connaître et cela contribue également à ancrer "la zézette comme une spécialité locale", selon les mots de Gaston Bentata.

"Je n’aurais imaginé un tel succès, une telle notoriété, sur le plan national et un peu international. Maintenant, des gens viennent à Sète et connaissent déjà la zézette. C’est une fierté de faire connaître ma ville grâce au biscuit", conclut, ému, son créateur.

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