Le Club de la presse Occitanie a 40 ans : un acteur devenu incontournable à Montpellier auprès des journalistes et des communicants

L’équipe de salariés et les bénévoles toujours au service des adhérents du club de la presse. Midi Libre – JEAN-MICHEL MART

L'association, qui compte près de 1 500 adhérents, accompagne la profession au fil des mutations depuis 1984

Il fait partie du paysage médiatique depuis toujours. Le Club de la presse de Montpellier, passé à l’échelle de la région Occitanie en 2017, célèbre cette année ses 40 ans d’existence. Né en 1984 sous l’impulsion d’une poignée de journalistes, le Club a su s’adapter aux mutations successives. L’association, qui affiche désormais pas loin de 1 500 adhérents et une équipe de sept salariés, ne s’est jamais aussi bien portée. Présidée par Olivier Roirand depuis fin 2021, la structure qui accompagne les journalistes et les communicants dans l’évolution de leur profession à travers un panel de formations, rencontres et débats est toujours sise place du Nombre d’Or, à Antigone.

Des offres d’emploi et de stages

Outre sa mission de "pôle emploi" pour les métiers de la presse et de la communication (déjà 275 offres diffusées depuis le début de l’année), le Club a été au rendez-vous lors des grands moments de crise. L’organisation de la mobilisation au lendemain des attentats de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 est restée dans les mémoires : 100 000 personnes avaient défilé dans les rues de Montpellier derrière la banderole "Nous sommes tous Charlie". "Prendre à bras-le-corps les sujets de société, c’est l’ADN du Club", rappelle ainsi l’infatigable directrice, Agnès Maurin.

De tous les combats dont celui de la liberté d’expression

Présente depuis 2000, elle a été de tous les combats aux côtés des présidents successifs, quinze au total depuis 1984. L’association est montée maintes fois au créneau, en toute discrétion, pour défendre les valeurs de la carte de presse. Exemple avec cette rencontre entre Gilets jaunes et journalistes après que des cameramans, violemment pris à partie, doivent se réfugier dans une cage d’escalier. Intervenir auprès d’un préfet ou d’un procureur pour défendre la liberté d’expression. Instance corporatiste, le club a aussi su élargir son champ d’action, en intervenant notamment dans les écoles avec Esprit' Critik. Le but de cette commission, agréée par l’Éducation nationale, est de lutter contre la fabrique de la désinformation à travers notamment les réseaux sociaux. La commission "Femmes et médias", initiée en 2014, a abouti à deux éditions de l’Annuaire des expertes. Un outil au service des journalistes pour diversifier les profils des intervenants et accorder une plus grande visibilité aux femmes. Atelier pigistes, festival Hérault Traits libres, Nuits de la presse, Fuse, magazine trimestriel… la liste des initiatives s’est étoffée au fil des ans grâce à l'implication des bénévoles, au nombre de 150 à l'heure actuelle. 

Les enjeux de l’intelligence artificielle

Ce soir, c’est autour des enjeux de l’intelligence artificielle, que le Club rassemble ses adhérents à la Maison Voltaire à Frontignan. Avant une soirée festive face à la mer puisque le club reste avant tout une histoire de rencontres et d’intelligence collective.

Jeudi 20 juin, à partir de 17 h 30, Maison Voltaire à Frontignan, table ronde sur les enjeux de l’IA dans les médias, la communication et les ICC avec Enora Goulard, directrice innovation chez Matrice, Me Eloïse Patocki-Tomas, avocate, Marius Bertolucci, maître de conférences, Jean-Marie Charon, sociologue des médias, Julien Gobin économiste et philosophe.