Le festival Palmarosa reçoit des soutiens de poids pour la dernière ligne droite avant sa 3e édition augmentée !

Le festival Palmarosa reçoit des soutiens de poids pour la dernière ligne droite avant sa 3e édition augmentée !

Désormais étalé sur trois jours, le Palmarosa festival a amélioré tous les points qui avaient présenté des difficultés en 2023. Guilhem Canal

A un mois de sa troisième édition, prévu du 23 au 25 août, au domaine de Grammont, à Montpellier, le festival Palmarosa a reçu deux soutiens de poids : la Métropole et la Région. Mais le plus précieux et important des soutiens reste encore à s’affirmer plus avant : celui du public. Tout a été fait pour le satisfaire !

Ça approche… et ça rapproche ! Ça, c’est Palmarosa, le festival indie pop-rock que toute la France aurait raison d’envier à Montpellier. Parce qu’il ressuscite cette fin août que l’on dit morte, mais surtout parce qu’il le fait avec une affiche… mortelle ! Et donc ça approche : la 3e édition se déroule du 23 au 25 août. Et donc ça rapproche : hier, lors de la conférence de presse de présentation de ladite édition, au côté des cofondateurs et directeurs Grégory Blanvillain et John Bertrand, figuraient en plus de leurs partenaires AOP Languedoc et Crédit Mutuel, Michaël Delafosse, le maire et président de la Métropole de Montpellier, et Patrice Canayer, conseiller régional. Cela n’a l’air de rien mais pour une manifestation d’initiative privée, toisée par les uns, jalousée par les autres, ces rapprochements sont cruciaux, et signifiants.

Métropole et Région en soutien

"Je tenais à être présent personnellement pour marquer le soutien de nos institutions. Bravo à vous ! On vous suit de très près", a ainsi insisté Michaël Delafosse. "On est dans une certaine économie, qui s’appuie sur la billetterie, le mécénat, etc., et je veux saluer cette prise de risque que nous nous efforçons d’accompagner." Représentant Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, Patrice Canayer s’est à son tour plu à souligner combien ce festival, par son positionnement sur le calendrier, sa programmation de qualité, sa démarche éco-responsable et son engagement pour la proximité et le circuit court, contribuait à l’attractivité du territoire et partant à son dynamisme économique. Bref, l’accompagnement de la Région allait de soi

Le festival Palmarosa reçoit des soutiens de poids pour la dernière ligne droite avant sa 3e édition augmentée !

Il n’empêche, sur un budget de 1,8 million d’euros, les partenariats (privés et publics) ne représentent encore que 3,16 %, l’essentiel reposant sur la billetterie à hauteur de 61,44 % et sur la consommation sur place, buvette et restauration, pour 35,4 %. Traduction : pour que ça marche, il faut que ça cartonne. Les organisateurs ont mis les bouchées doubles pour que ce soit le cas ; en vérité même, les bouchées triples. Palmarosa ne concentre plus ses réjouissances sur une seule et longue journée mais les répartit sur trois, les vendredi 23, samedi 24 et dimanche 25 août. "Pour asseoir Palmarosa dans la cour des grands festivals, nous avons fait le pari de lisser les coûts de production sur trois jours et de se rendre ainsi économiquement viable. On ne va pas brûler les étapes et partant se brûler les ailes en voulant grossir trop vite. Mais la croissance était nécessaire pour installer durablement notre événement dans le domaine de Grammont", souligne John Bertrand.

Un espace plus confortable

La jauge quotidienne reste bloquée sur 8 000 personnes mais la superficie occupée par le festival est portée à 21 000 m², soit plus que doublée mais pas triplée, restons calmes, buvons frais. Précisément, pour éviter les difficultés rencontrées l’an dernier sur ce point (difficultés amplifiées par une canicule infernale), ce n’est plus deux mais cinq bars qui seront répartis sur le site et leur gestion a été confiée à l’agence Limo qui assure déjà celle des zincs de la Halle Tropisme et de Panorama, le "rooftop" du Corum.

Le festival Palmarosa reçoit des soutiens de poids pour la dernière ligne droite avant sa 3e édition augmentée !

Dans le même esprit, l’offre de restauration a été à la fois élargie, en nombre, et restreinte, en genre : les produits bio, en circuit court, voire locaux, sont privilégiés et ce, dans des emballages durables (du reste le festival s’engage à impacter le moins possible l’environnement, optant pour le zéro plastique, le recyclage et les éco-solutions). Toujours pour un meilleur confort, les zones d’ombre, les points d’eau ont été multipliés et les concerts seront distribués sur deux scènes, afin de limiter les temps de changement de plateaux entre chaque performance.

Le rock ne lâche rien

"On propose 21 artistes internationaux et nationaux, dont des têtes d’affiche rares. Palmarosa est d’ailleurs le seul festival exclusivement indie pop rock dans le sud de la France, vante John Bertrand. On fait le choix assumé de ne pas être un festival soumis à la mode, c’est-à-dire qu’on ne programme pas l’ordinaire des musiques urbaines et électroniques tendance en ce moment." Et de proclamer : "Le rock n’est pas mort, il y a encore de la place pour les différentes musiques qui le composent ! Le rock est toujours présent à Montpellier. On a d’ailleurs reçu pas mal de mots de soutien de gens de plus 60 ans qui nous remercient de refaire vivre le rock à Montpellier, et cela nous a énormément touchés !"

Palmarosa peut compter sur l’appui de plus de vingt partenaires associatifs et sur le soutien d’une cinquantaine d’entreprises. Grégory Blanvillain a d’ailleurs un message à l’attention des entreprises d’ici ou d’ailleurs qui ne figurent pas parmi leurs mécènes privés : "Si vous vous voulez nous soutenir quand même, achetez des places, pour vous, pour vos collaborateurs, on a vraiment besoin de remplir cette année !" Palmarosa n’échappe pas en effet à l’atmosphère actuelle peu favorable aux festivals : entre la baisse du pouvoir d’achat, l’été qui peine à s’installer sur l’Hexagone (entraînant l’annulation de dates, voire de festivals), la prolongation de la séquence électorale, pas spécialement source d’ondes positives, et l’hyper concentration des festivals imposée par l’imminence des Jeux Olympiques, les gens attendent la dernière minute pour se décider à prendre leurs places. Quand ils les prennent. Enfin, la billetterie est semble-t-il encore un peu tiède, trop tiède pour Palmarosa. Vu ses promesses d’une expérience festivalière optimisée et sa programmation qui, oui, trois fois oui (encore trois), a de quoi rendre également optimise, on n’attend plus pour la faire bouillir : on prend nos places, ça va être trop chaud… et trop frais !

L’affiche de la 3e édition de Palmarosa

Vendredi 23 août, on y verra notamment le songwriter Hugues Darvey, la sensation pop Silly Boy Blue, le power-duo soul-blues-rock The Inspector Cluzo, le gang suédois garage punk The Hives et les très classieux esthètes versaillais de la pop Phœnix. Samedi 24, s’y succéderont la chanteuse electro-pop Calypso Valois, le chanteur synth-pop Kazy Lambist, le duo glam stoner rock Bandit Bandit, le parrain de la French riviera touch Kid Francescoli et le génial groupe disco-punk Gossip. Enfin, le dimanche 25, sont attendus le groupe soft-rock Please, le trio garage Howlin’Jaws, la diablesse dance Crystal Murray, le groupe (ultra) culte Soulwax, le superbe duo rock’n’roll The Kills et enfin la popstar internationale Tom Odell. Trois groupes d’ici ont été retenus après sélection pour le tremplin : Loons (noise rock), Bloody Jenny (punk rock) et Mango Mango (latin groove). Enfin, sueur quotidienne, les Mixeuses solidaires seront également là pour nous ambiancer ! palmarosa-festival.fr

Je m’abonne pour lire la suite

Add a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

(function(d,s){d.getElementById("licnt2061").src= "https://counter.yadro.ru/hit?t44.6;r"+escape(d.referrer)+ ((typeof(s)=="undefined")?"":";s"+s.width+"*"+s.height+"*"+ (s.colorDepth?s.colorDepth:s.pixelDepth))+";u"+escape(d.URL)+ ";h"+escape(d.title.substring(0,150))+";"+Math.random()}) (document,screen)