Le musée d’Olargues, un bout d’histoire d’un des plus beaux villages de France

Le musée d’Olargues, un bout d’histoire d’un des plus beaux villages de France

Le musée d’Arts et Traditions d’Olargues invite les visiteurs dans le quotidien des Olarguais de l’époque médiévale à celui de leurs grands-parents. Luca Bensiali

Avec Minerve et Saint-Guilhem le Désert, Olargues est la troisième ville de l’Hérault à faire partie des "Plus beaux villages de France". Le musée, ouvert les après-midi du mardi au dimanche, raconte l’histoire de cette cité médiévale.

Au pied du vieux clocher qui culmine sur la vallée, le musée d’arts et traditions d’Olargues ouvre ses portes pour les promeneurs des hauts cantons. La bâtisse, construite par les hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem au XIVe siècle, renferme toute l’histoire du village, aujourd’hui classé parmi "Les plus beaux villages de France".

Du quotidien des Olarguais à la richesse naturelle du village

Cachés entre deux petites rues parallèles, ce sont 300 m2 sur trois étages qui s’offrent aux visiteurs les plus curieux. "Le musée a une quarantaine d’années. On a huit salles et autant de thèmes, qui racontent l’histoire des seigneurs d’Olargues jusqu’à celle des grands-parents et parents olarguais", explique avec passion Jean-Claude Branville, l’un des bénévoles qui assure les visites du musée. "C’est un très gros travail de recherche, même d’historien qui a été fait pour créer le musée. Donc les salles évoluent en fonction de ce que l’on trouve encore aujourd’hui", poursuit le septuagénaire, expert pour la sélection des plus beaux villages de France.

Des objets d’époques différentes, comme des reconstitutions, en passant par des maquettes, la collection présentée se veut la plus immersive possible pour raconter l’histoire du quotidien des Olarguais. Les mineurs, vignerons, artisans et lavandières, tous ont leur place dans les galeries racontées par le guide. Et heureusement, puisqu’il sera souvent difficile de répondre à la récurrente question : "À votre avis, à quoi sert cet objet ?".

Le musée d’Olargues, un bout d’histoire d’un des plus beaux villages de France

Des reconstitutions et outils d’origines jonchent les murs du musée. Luca Bensiali

Après s’être immiscé dans les maisons traditionnelles, il suffira d’un coup de tête pour que notre curiosité se tourne vers une autre thématique : la richesse naturelle du village. Le musée revient évidemment sur le patrimoine géologique des terres héraultaises. "On a tous les minerais ici. De nombreux géologues de renommée internationale viennent chez nous pour étudier nos trouvailles. À l’époque, on avait toujours un ou deux géologues dans le village. Ça nous a permis de constituer ce beau petit trésor pour le musée.", se réjouit Jean-Claude, les yeux brillant devant les pierres.

La deuxième plus grande cité médiévale du Languedoc

Olargues, c’est aussi et surtout une cité médiévale, la deuxième plus grande du Languedoc derrière celle de Carcassonne au XIVe siècle. Le château, auquel était adossée une église dont il ne reste plus que le clocher, n’est plus. Mais l’empreinte moyenâgeuse demeure dans les rues comme dans le musée, qui s’amuse à reconstituer les armes et tenues des chevaliers d’antan.

Le musée d’Olargues, un bout d’histoire d’un des plus beaux villages de France

L’empreinte médiévale du village est respectée dans le musée. Luca Bensiali

Enfin, le musée laisse libre cours à l’imagination des artisans et artistes puisqu’une ultime salle propose des expositions éphémères tout au long de l’année. Cet été, pour le 80e anniversaire du débarquement, les quatre murs de la salle rendent hommage au célèbre résistant Jean-Moulin. Une manifestation aura lieu le 24 août prochain.

Et aussi à Olargues

À côté du musée, c’est tout un village à découvrir. Arpenter les rues de la cité médiévales est le point de départ de nombreuses randonnées dans les Avant-Monts pour découvrir les paysages du Haut-Languedoc. Surtout, le pont du Diable enjambe le Jaur au bas du village. Avec une arche centrale de 32,6 m de diamètre, il est le 2e plus grand pont à "dos d’âne" du XIIe siècle en Europe."Il a été inauguré en 1160, trois ans avant la pose de la première pierre de Notre-Dame de Paris, et il est toujours ouvert à la circulation !", s’amuse à dire Jean-Claude Branville.

Ouvert du mardi au dimanche de 15 h à 18 h 30. Les bénévoles se relaient pour effectuer les visites. Entrée libre. Participation libre. Escalier de la Commanderie – 1er Étage, Olargues. Je m’abonne pour lire la suite

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