Législatives 2024. “On a écouté les gens” : Patricia Mirallès prête à repartir au combat sur la 1re circonscription de l’Hérault

L’ancienne secrétaire d’Etat aux Anciens combattants Patricia Mirallès remet son mandat de députée en jeu. Midi Libre – JEAN-MICHEL MART

La députée sortante Patricia Mirallès se présente avec l'étiquette de la majorité présidentielle Ensemble pour la République face à six autres candidats. Elle défens son action au secrétariat d'Etat aux Anciens combattants à la Mémoire. 

C'est la deuxième fois en quelques mois que vous devez faire vos cartons des Invalides, après le remaniement et la dissolution, dans quel état d'esprit êtes-vous ?

Toujours le même : combatif. Quand j'ai été élue en 2017, je n'ai jamais lâché la circo jusqu'en 2022. Je suis dans la continuité, les maires le savent, je suis au combat, avec toujours la même envie de servir.

Quel bilan tirez-vous de votre expérience en tant que secrétaire d'Etat des Anciens combattants et de la Mémoire ?

J'ai la chance de former un couple politique avec mon suppléant Philippe Sorez. J'ai pris mes fonctions le 5 juillet 2022, lui est devenu député. Il a travaillé sur des sujets complémentaires aux miens. Je suis venue tous les week-ends. Cela a doublé notre puissance de travail. L'expérience ministérielle m'a permis une ouverture sur la fonction d'Etat et la gestion d'un budget. J'ai augmenté deux fois les indemnités des anciens combattants. L'indexation des retraites sur l'inflation est une réponse pour ceux qui ne peuvent pas travailler davantage. J'ai répondu aux familles de blessés avec des actes très forts. Auparavant le ministère des Armées réclamait le trop perçu aux femmes dont les maris avaient réalisé des opérations extérieures et qui étaient morts à "une mauvaise date". C'est fini. J'ai redonné ses lettres de noblesse à ce ministère créé pour les pensions. Dans ma circonscription, il y a 22 % de retraités. Il faut s'en occuper.

Il y a un rejet de la Macronie, 'est plus difficile de représenter la majorité présidentielle ?

L'étiquette Ensemble pour la République, c'est la refondation du bloc central. On retourne aux élections en ayant écouté les gens. Ce n'est pas une élection présidentielle. Le président avait deux possibilités : rester face au chaos ou retourner devant les électeurs. Ou vous êtes avec la République, ou vous êtes contre. 

"Contre la République" : vous parlez du RN ou du Nouveau front populaire ?

Pour moi c'est le deux. Quand on voit ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale, c'est pas faire tomber la République ? Je ne veuxc pas qu'on manipule les Français en faisant croire qu'un programme peut changer la face du monde. La seule valeur qui m'intéresse c'est le travail. 

Quelle est la mesure phare de votre programme ?

La défense du pouvoir d'achat avec la baisse de la facture d'électricité de 15 % en fin d'année. Ce qu'on propose c'est l'exonération de charges pour les employeurs quand ils versent des primes à leurs salariés. Il faut continuer à baisser les impôts pour redonner du pouvoir d'achat aux Français et éviter que les entreprises ne quittent la France.