Les bateaux d’Escale à Sète 2024 : Pandora, le facteur maritime des temps de guerre

Les bateaux d'Escale à Sète 2024 : Pandora, le facteur maritime des temps de guerre

L’aviso a une ligne très épurée. Pandora

Ce deux-mâts italien, attendu pour Escale à Sète 2024, est une reconstitution d’un aviso de la grande flotte du tsar russe Pierre Ier. Ces voiliers étaient essentiellement destinés à transporter les courriers entre le front et la base.

Il est petit (moins de trente mètres) et rapide (il pouvait atteindre les 12 nœuds avec des conditions idéales). Le Pandora, attendu pour Escale à Sète, est une réplique d’un aviso de la flotte du tsar russe Pierre Ier. Escale à Sète accueille d’ailleurs une autre reconstitution d’un navire de cette flotte, le Sthandart qui lui était le navire amiral. Les avisos étaient essentiels dans les conflits sur mer puisqu’ils permettaient, en transportant les courriers, de faire le lien entre le champ de bataille maritime et les bases arrières.

Carnet de bord

Nom : Pandora
Type : goélette à hunier.
Mis à l'eau en 1995.
Pavillon italien.
Port d'attache : La Spezia.
Longueur : 29,5 m.
Hauteur des mâts : n.c.
Surface des voiles : 240 m2.
Nombre de marins à bord : 4

Cinq copies

Lors de la célébration du tricentenaire de Saint-Pétersbourg, cinq avisos de cette armada impériale ont été construits, entre 1992 et 1995, d’après les cotes de l’époque : Volchitsa, Sadko, Elena Maria-Barbera, Alevtina Y Tui (devenu le HMS Pickle) et le Anna. Ils sont tous identiques. Seule la figure de proue permet de les différencier. Celle du Anna (devenu Pandora) est une femme aux seins nus (selon la croyance des marins de l’époque, cela permettait de s’attirer les bonnes grâces de la mer) et drapée de bleu.

Où et quand le voir ?

Du 26 mars au 1er avril, quai Samary. Trop petit, ce navire ne se visite pas. Il servira toutefois de scène flottante pour des groupes de musiques dans le cadre d'Escale à Sète.

Sauvée de peu

Mais on a failli ne jamais la voir cette figure. En effet, après sa construction, l’aviso a bien participé à plusieurs festivals maritimes jusqu’à trouver, au gré de ses changements de propriétaires, un port d’attache en Italie. Mais il a été abandonné et a même coulé en 1999. C’est en vendant son propre bateau et en lançant une collecte sur Internet qu’un skipper italien est parvenu à le renflouer et à le réparer. C’est alors qu’il lui a donné son nom actuel. Depuis, la goélette embarque des jeunes pour des sorties où ils apprennent les techniques de navigation de l’époque et le maniement de ce genre de voilier.

Je m’abonne pour lire la suite

Add a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

(function(d,s){d.getElementById("licnt2061").src= "https://counter.yadro.ru/hit?t44.6;r"+escape(d.referrer)+ ((typeof(s)=="undefined")?"":";s"+s.width+"*"+s.height+"*"+ (s.colorDepth?s.colorDepth:s.pixelDepth))+";u"+escape(d.URL)+ ";h"+escape(d.title.substring(0,150))+";"+Math.random()}) (document,screen)