Les petits carnets du poufre sétois : magouilles politiques, fusillade à l’île de Thau… une semaine intense pour le céphalopode
|Tous les lundis, il pose ses ventouses sur l’actualité locale. Midi Libre
Tous les lundis, le poufre pose ses ventouses sur l’actualité locale. Ce 17 juin, il revient sur les manœuvres politiques récentes, la fusillade à l’île de Thau et la cérémonie intronisant Hervé Di Rosa à l’Académie des Beaux-Arts, pour lui redonner un peu de baume au cœur.
Il en a vu d’autres et il n’a pourtant pas pour habitude de se plaindre, notre poufre. Mais là, déprimé, il a décidé d’aller consulter. Trop, c’est trop. Ces magouilles politiques à répétition, ces digues morales qui sautent chaque jour, ces trahisons et ces coups dans le dos : après la dissolution qui avait déjà affaibli son ventricule gauche, notre céphalopode avait à peu près tenu le choc, se disant que tout ça, c’était à Paris. Pas à Sète.
Oui mais voilà, en déployant le périscope de ses ventouses, il a aussi entendu parler des armes de guerre utilisées à l’Île de Thau. Il a alors craint de contracter un tsako-stubo, le fameux syndrome du cœur brisé que les hommes ont ainsi nommé en évoquant le piège à poufre.
Aucun psycho-poufre n’étant disponible sur le bassin de Thau, ni au-delà d’ailleurs (fichu numerus poufrus !), notre mollusque s’en est retourné, au plus mal, dans son subtrat rocheux. Et puis, il est tombé sur la cérémonie intronisant Hervé Di Rosa à l’Académie des Beaux-Arts. L’artiste sétois entrant dans la coupole ! Ça, ça lui a redonné un peu de baume aux ventouses.