Meurtre d’Abdelkader au Mas-de-Mingue à Nîmes, sept accusés sont condamnés à des peines de 6 ans à 30 ans de prison

Meurtre d’Abdelkader au Mas-de-Mingue à Nîmes, sept accusés sont condamnés à des peines de 6 ans à 30 ans de prison

Les avocats des neuf accusés dans l’attente du verdict, ce mercredi soir. Midi Libre – C.R.

Ambiance tendue, ce mercredi 3 juillet, dans la soirée, lors du verdict rendu par la cour d’assises du Gard. Sept des neuf accusés ont été condamnés pour association de malfaiteurs à des peines de 6 ans à 30 ans de prison.

Sept accusés ont été condamnés, ce mercredi soir, par la cour d’assises du Gard à des peines de 6 ans à 30 ans de prison, pour association de malfaiteurs, après le meurtre d’Abdelkader, 17 ans, le 25 janvier 2021 au Mas de Mingue à Nîmes.
Yanis Marc est condamné à 6 ans de prison ; Ismaël Alidi, à 8 ans de prison pour association de malfaiteur (et est acquitté pour le meurtre) ; Michaël Doisnard à 8 ans de prison ; Karim El Malouani à 10 ans de prison ; Zakaria Abbadi, à 10 ans de prison ; Iliès Moussa à 18 ans de prison ; Karim Boudouch à 30 ans de prison.

Deux acquittements

Deux des accusés ont été totalement innocentés et ont bénéficié d’un acquittement ou (et) d’une relaxe : Isayas Soumail et Redouan Bourich.
Les jurés s’étaient retirés dès 9 h 15, ce mercredi matin pour rendre leur décision. Tard, dans la soirée, vers 20 heures, la présidente de la cour d’assises du Gard a rendu son verdict. « Cette décision satisfait partiellement la famille de la victime », commente, en toute sobriété, Dounia Hamchouch, l’avocate qui accompagne depuis le début de l’instruction, le papa de la victime et une partie des membres de sa famille.

Cris, bousculades, menaces

Une foule attentive et à bout de nerfs, était présente lors du rendu des décisions. Mais l’ambiance est devenue très vite houleuse et hostile après le verdict.
Dès la fin de l’audience, des jeunes gens en sont venus aux mains. Si les policiers ont pu évacuer une partie de la foule à l’extérieur du palais de justice, la salle des pas perdus a été le théâtre de bousculades entre des jeunes femmes, de pleurs et de crises de nerfs. Le personnel de sécurité du palais de justice a dû lui aussi intervenir. Une fois ; un calme précaire revenu, une partie des familles ont été évacuées par les policiers par une porte située à l’arrière du palais de justice. « Il y en a qui sont condamnés pour rien, hurle et proteste, une jeune femme en parlant d’un des condamnés. Il n’a rien fait. D’autres se sont sauvés. » La nuit s’annonçait difficile dans les quartiers du Mas-de-Mingue et du Chemin-Bas.

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