MHR : état d’esprit, attitudes, contenu… Le constat est dur après la défaite à Bayonne
|Christopher Tolofua et les Montpelliérains sont passés à côté à Bayonne. MAXPPP – Emilie Drouinaud
Le MHR a fortement déçu dans sa prestation générale contre Bayonne (27-26) ce samedi 28 septembre.
Les plus optimistes retiendront le point de bonus défensif, ces dix minutes de mieux en deuxième période. Pas sûr que les joueurs et le staff regardent de cet œil leur déplacement à Bayonne, perdu dans les derniers instants (27-26) face à une équipe basque loin d’un niveau convaincant. Il suffisait de lire les visages montpelliérains au coup de sifflet pour comprendre.
"Ça fait chier", "on a perdu trois points, "ce match, on va le traîner comme un boulet". Les mots du manager Joan Caudullo ne cachaient pas sa froide colère. Perdre face à plus fort est une chose. Perdre dans cette configuration-là, en passant complètement à travers en première période dans l’état d’esprit, alors que les Héraultais voulaient bâtir là-dessus et oublier la prestation contre Lyon (22-26) dans des conditions à peu près similaires, demeure presque de la faute professionnelle. Un constat dur. Trop dur, après seulement quatre journées écoulées ? "On est tous très déçu. Jouer 40 minutes ne suffit pas. C’est complètement de notre faute", regrettait le capitaine Lenni Nouchi, l’un des seuls à son niveau malgré quelques erreurs.
Contenu à travailler
Maintenant que la cause principale de la défaite est expliquée, à savoir les attitudes, quid du contenu général ? L’attaque ? Ça n’est pas encore ça, mais on le savait. La défense ? Transpercée trop facilement sur les passes au cordeau de Camille Lopez devant la ligne montpelliéraine. La mêlée ? Elle a souffert pendant trente minutes, avant de rectifier le tir avec le changement inédit de la première ligne à la 28e minute (Erdocio-Karkadze-Japaridze par Forletta-Tolofua-Hounkpatin). La touche ? Quatre lancers perdus au total, comme contre Toulouse. Point positif : la défense sur les ballons portés et les contres sur lancer adverse.
Une copie finale trop faiblarde, guère rassurante avant le déplacement au Stade Français ce samedi. Une réaction, a minima dans l’état d’esprit, urge (encore). Déjà.