MHSC – PSG : Ferri, Khazri, Nordin et Sylla sortent de l’ombre.

MHSC - PSG :  Ferri, Khazri, Nordin et Sylla sortent de l'ombre.

Jordan Ferri, Arnaud Nordin, Wahbi Khazri et Issiaga Sylla retrouvent leur niveau au bon moment pour leur équipe. Midi Libre – Jean-Michel Mart

Moins performant ou présent, le quatuor majeur de Montpellier se remet au diapason d’une "équipe retrouvée" avant de défier le PSG, dimanche 17 mars, à la Mosson.

Ils étaient là sans être là. Ils ont traversé la première moitié de saison entre ombre et pénombre. Le milieu de terrain Jordan Ferri, vice-capitaine, l’attaquant Wahbi Khazri, l’ailier Arnaud Nordin ou le latéral gauche Issiaga Sylla ont eu un temps de jeu en deçà des standards de joueurs confirmés qu’ils sont.

Préparation tronquée ou perturbée ? Nordin et Sylla, influents au printemps dernier, ont été traqués par des blessures répétées, allant et venant entre terrain et infirmerie. Khazri et Ferri ont connu un passage sur le banc, parfois même à l’écart du groupe pour l’international tunisien.

Ferri, le mordant

Entre début décembre et la réception de Lyon le 11 février, Jordan Ferri n’a été titulaire qu’à une reprise. Petite blessure, paternité ou changement tactique : l’expérimenté milieu (32 ans) a ébréché son statut de cadre incontournable au côté de ses complices : Savanier et Chotard.

L’ex-Gone, au fort caractère, n’aime pas ça. À Nice, notamment, il s’est réveillé. Avec la grinta de ses débuts et le savoir-faire reconnu de l’école lyonnaise. "Je sortais d’une belle saison. J’ai eu un début un peu compliqué, comme toute l’équipe. Si l’équipe joue mal, on a une grande part de responsabilité quand on est au cœur du jeu. Je me suis remis au boulot. Je me sens de mieux en mieux", assume-t-il.

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Nordin, la part manquante

"Il n’a pas joué lors de la première moitié de saison", tranche Der Zak. D’une blessure à la cuisse à une blessure au mollet, l’ailier (25 ans) a été la part manquante des six premiers mois. Sans lui, l’attaque à trois têtes était bancale. Avec lui, qui s’apprête à enchaîner une 6e titularisation d’affilée devant le PSG, l’attaque masque un peu son manque d’efficacité. Il marque même de la tête (4 buts), offre un point d’appui et des espaces, et se plie à l’exigence défensive. Il a tout pour plaire à Der Zak.

Avec le “Titi” parisien, tout va plus vite, tout va mieux. Surtout quand vient le printemps (neuf buts et cinq passes l’an passé).

Sylla est là

Un avant, un après CAN (Coupe d’Afrique des nations). Issiaga Sylla (30 ans) n’a été que l’ombre de la recrue toulousaine, arrivé au mercato 2023, jusqu’à la CAN. Six mois durant, il a été parfois blessé, souvent éteint sur le côté gauche de la défense et cible de vertes critiques de Der Zak.

Passeur, buteur, malchanceux à Marseille, il a retrouvé la lumière et éclaire le couloir gauche depuis son retour de la Côte d’Ivoire. Après tant d’absence, il est présent devant, derrière. Il est lui-même : simple, efficace, il est redevenu le latéral gauche qui a dépassé toutes les attentes au dernier printemps. Au temps où certains dirigeants montpelliérains avaient même remercié le président biterrois du TFC : Damien Comolli de l’avoir libéré.

Khazri, nouvel accord

Il sort par la porte, il revient par la fenêtre. Écarté durant deux rencontres (Metz, Marseille), l’attaquant Wahbi Khazri, touché dans son immense orgueil, a répliqué sur le terrain. Par une entrée remarquée devant Strasbourg, puis par une titularisation à Nice.

Faux neuf à l’espagnole, l’ex-international tunisien s’est régalé pour décrocher, venir au côté de Téji Savanier ou se substituer au meneur de jeu pour mieux solliciter les deux ailiers. "Il a profité de la méforme d’Akor (Adams). Techniquement, il est apte à bien combiner avec les milieux. J’attends qu’il soit plus dans la boîte. Qu’il soit décisif par le but ou la passe. Il l’a été à Nice car il provoque le penalty", exige Der Zak

Avant le coup d’envoi, il a pris la parole, s’est comporté comme un leader, apprécié du président Nicollin. Pour réveiller le Khazri du printemps dernier et sortir de l’ombre.

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