Mort d’Alaïs à Montpellier : des peines de réclusion criminelle inférieures aux réquisitions pour les deux accusés

Mort d’Alaïs à Montpellier : des peines de réclusion criminelle inférieures aux réquisitions pour les deux accusés

Priscilla Humbert, 33 ans, et Driss Nader, 29 ans, comparaissaient libres aux assises. MIDI LIBRE – Aline Champsaur

La jeune prostituée de 19 ans avait été battue à mort dans un appartement loué en Airbnb le 10 février 2020 près de la gare de Montpellier par un proxénète, qui s’est suicidé en prison, une semaine avant l’ouverture du procès devant la cour d’assises de l’Hérault.

La cour d’assises de l’Hérault a condamné ce vendredi 29 mars à des peines inférieures aux réquisitions les deux accusés jugés pour avoir participé à la mort violente d’Alaïs Ragot, une jeune femme de 19 ans qui se prostituait dans un appartement loué en Airbnb près de la gare de Montpellier, où elle avait été battue à mort le 10 février 2020 par un proxénète de Béziers, Quentin Robert, qui s’est suicidé en prison une semaine avant l’ouverture de son procès.

Tous deux encouraient la réclusion criminelle à perpétuité

Driss Nader, un Biterrois de 29 ans, qui avait accompagné Quentin Robert dans l’appartement d’Alaïs, cagoulé et armé, pour tenir en respect les deux hommes présents sur place pendant le crime, a été condamné à 20 ans. L’avocate générale Violaine Jardel avait auparavant réclamé une peine de 25 ans à son encontre, alors que les deux accusés, poursuivis pour extorsion de fonds avec violence suivie de mort encourraient la réclusion criminelle à perpétuité.

"J’aurai voulu demander pardon à la famille d’Alaïs mais je pense que ce serait insupportable pour eux de l’entendre" avait dit l’accusé, défendu par Me Jean-Baptiste Mousset, avant que la cour et les jurés ne se retirent pour délibérer.

Priscilla Humbert, 33 ans, une mère de famille de Béziers qui avait conduit les deux hommes à Montpellier, en sachant qu’ils allaient s’en prendre à une prostituée pour lui dérober son argent, a elle été condamnée à 10 ans de réclusion. Le ministère public avait réclamé douze ans contre elle.

"Même si c’est impardonnable, je veux demander pardon à la famille d’Alaïs", avait répété à la fin du procès cette jeune femme qui comparaissait elle aussi libre, et était défendue par Me Mathieu Montfort.

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