“On travaille pour vivre, on ne vit pas pour travailler” : une mère se bat pour que son fils ait moins de devoirs à la maison et gagne

"On travaille pour vivre, on ne vit pas pour travailler" : une mère se bat pour que son fils ait moins de devoirs à la maison et gagne

Une mère de famille américaine refuse les devoirs à la maison pour son enfant. (Illustration) MAXPPP – PASCAL BONNIERE

Aux États-Unis, une mère de famille a réussi à convaincre l’école maternelle de son fils de 5 ans de renoncer aux devoirs à la maison. Ce bras de fer, relayé par les réseaux sociaux, a suscité un vif débat et trouvé un écho chez de nombreux parents. Retour sur une affaire qui interroge sur la place des devoirs.

Tout a commencé avec une vidéo postée sur TikTok par une mère de l’Arizona, dans laquelle elle exprime son mécontentement vis-à-vis de l’enseignante de son fils. Le jour de la rentrée, l’enfant rentre à la maison avec un cahier de devoirs à accomplir tout au long de l’année. La mère s’insurge : "Plus de devoirs à la maison !" Elle explique que cette charge de travail est source de stress pour son fils et qu’elle se sent coupable de l’imposer à un enfant si jeune.

Selon elle, les devoirs représentent une pression inutile et excessive pour un enfant en maternelle : "C’est trop de travail pour lui. On travaille pour vivre, on ne vit pas pour travailler." En conséquence, elle décide d’exempter totalement son fils des devoirs du soir selon France Live.

@cayleyxox

I hope it inspires more parents to do it for their children u2764ufe0f #momsoftiktok

u266c original sound – cayleyxo

Une mobilisation en ligne massive

La vidéo, rapidement devenue virale, est visionnée plus de 250 000 fois. Les commentaires affluent, majoritairement en soutien à la mère de famille. Nombreux sont les parents à exprimer leur accord avec cette démarche. "Les devoirs sont parfois une souffrance pour tout le monde", commente une mère, tandis qu’une autre félicite le courage de cette maman pour avoir pris position contre ce qu’elle perçoit comme une surcharge de travail.

La maîtresse finit par céder

Face à la pression grandissante des réseaux sociaux et à la résonance de cette affaire dans les médias, l’enseignante a finalement décidé de revoir sa position. Elle a promis de réduire la quantité de devoirs à la maison, marquant ainsi une victoire pour la mère et les parents qui partagent ses préoccupations.

Un débat récurrent sur les devoirs à l’école

Cette affaire résonne également en France, où la question des devoirs à l’école continue de diviser. Certains parents contestent encore la nécessité des devoirs, comme cette mère citée par La Voix Du Nord, qui s’insurgeait contre la punition infligée à sa fille pour ne pas avoir appris sa récitation. Elle s’interrogeait sur la légalité des devoirs à domicile, rappelant que ceux-ci sont censés être interdits à l'école primaire.

Le site Service-public précise cependant qu’en primaire, les enseignants ne peuvent pas donner de travail écrit à faire en dehors des cours. Seuls des devoirs oraux, comme des lectures ou des recherches, peuvent être demandés. Le débat autour des devoirs reste donc un sujet brûlant, des deux côtés de l’Atlantique.

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