Pour Matignon, l’Alésien Christophe Rivenq prône un retour aux élus de terrain “derrière Xavier Bertrand”
|Christophe Rivenq veut exporter au national, les méthodes de gouvernance des collectivités territoriales. Midi Libre – ALEXIS BETHUNE
L’élu gardois estime que le président de la Région Hauts de France est le seul capable de fédérer de droite à gauche. Explications.
Quel Premier ministre, après les Jeux Olympiques, pour succéder à Gabriel Attal ? Il y a bien Lucie Castets, la "candidate" du Nouveau front populaire pour Matignon partie en campagne, "mais les Français n’en veulent pas, les sondages l’ont montré", tacle Christophe Rivenq.
Le président d’Alès Agglomération fait partie de ces quelques élus locaux qui ont décidé de monter au créneau pour appuyer une autre personnalité dont le nom bruisse dans les coulisses du pouvoir pour succéder à Gabriel Attal, celui de "Xavier Bertrand". "Quand je vois le spectacle désastreux que donnent certains, tous camps confondus, en rêvant déjà de 2027, je me dis qu’il serait temps de penser d’abord à août 2024 et à la France", appuie-t-il.
"Intelligence collective"
Or, selon Christophe Rivenq, le président de la Région Hauts-de-France serait le seul, aujourd’hui, "capable d’unir les démocrates sociaux, les centristes et les LR modérés, dans une aventure au moins d’un an, et plus si affinités, sur un contrat de gouvernement autour de quatre à six sujets majeurs qu’on ne peut pas laisser filer : le pouvoir d’achat, la sécurité, la santé, l’éducation… ", défend l’élu gardois. Et de justifier :"Dans nos collectivités, on sait gouverner avec des gens de toute tendance, on fait preuve d’intelligence collective pour se retrouver sur l’essentiel, sur des projets d’intérêt majeur. Si on sait le faire au niveau local, pourquoi ne pas l’appliquer au national. Les élus nationaux, aujourd’hui, n’ont plus l’oreille des Français, il faut revenir à ceux de terrain", plaide Christophe Rivenq, qui y voit un gage "de sagesse" mâtinée "d’expérience".
Le président d’Alès Agglomération rappelle que "personne n’a gagné ces législatives", qu’un gouvernement incluant LFI "subirait très vite une motion de censure". D’où cette proposition poussée par nombre de ses pairs. Qu’entendra Emmanuel Macron depuis Bregançon ?
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