Pour Orange France, partenaire unique de l’événement, les Jeux Olympiques “ont été un événement d’une ampleur inédite”

Jean-François Fallacher, directeur d’Orange France. L’opérateur a mobilisé, dès début mai, un millier de collaborateurs à plein temps pour les Jeux Olympiques Paris 2024, dont il était le partenaire télécoms unique et exclusif.

Directeur exécutif de l’opérateur télécoms Orange France, Jean-François Fallacher fait le point sur l’expérience des Jeux Olympiques Paris 2024, pour lesquels l’opérateur était l’unique et exclusif partenaire.

Le rideau est tombé sur les Jeux Olympiques Paris 2024. Au moment sportif mémorable s’est ajoutée, pour Orange France une expérience majeure. L’opérateur télécoms était, en effet, le partenaire à la fois unique et exclusif de l’événement. Ce qui lui a imposé une nécessité de réussite, avec des défis à la fois techniques et organisationnels à relever.

"Être partenaire d’un tel événement est d’abord une fierté, insiste Jean-François Fallacher, son directeur exécutif France. Je vous rappelle qu’à Tokyo, il y avait cinq opérateurs partenaire, et trois à Londres. Et ça, c’est unique d’être le seul partenaire". Pour répondre au défi, l’opérateur a mobilisé à plein temps "un millier de collaborateurs", dont 14 de la direction régionale de Montpellier.

Équiper en infrastructures les 120 sites

En effet, spécialisée dans le wifi, l’équipe montpelliéraine avait pour mission, depuis plusieurs années, en vue de l’événement sportif, de "travailler en amont sur les architectures wifi de lieux assez particuliers pour qu’on puisse avoir une couverture exceptionnelle sur chacun des sites de ces JO". Une des particularités de ces Jeux Olympiques parisiens, c’est la diversité des sites.

"Nous étions sur 120 sites, dont la plupart n’étaient pas des lieux qui, comme peuvent l’être les stades, disposent déjà d’infrastructures adaptées, fait observer le directeur d’Orange France. Nous avions la responsabilité de toute la connectivité, à la fois fixe et mobile. Nous avons fibré, câblé tous les sites, que ce soit pour les journalistes, les photographes, etc. Beaucoup de sites étaient éphémères, notamment à Paris".

Un laboratoire grandeur nature "que nous avons préparé"

L’opérateur, qui a préparé "depuis 5 ans" sa mission pour le rendez-vous sportif, a renforcé la couverture mobile et fixe, "en mettant notamment en place la nouvelle technologie 5G stand alone, la plus avancée technologiquement, qui permettait aux caméras vidéo, aux organisateurs, à toute la sécurité, d’avoir un réseau sécurisé, mobile, privé, avec une technologie destinée aux talkies-walkies sur le smartphone".

Bref, c’est quasiment un véritable laboratoire grandeur nature qui a permis aux équipes d’Orange France "de montrer leur savoir-faire". "C’est néanmoins un laboratoire qu’on avait préparé, nuance Jean-François Fallacher. Mais cela nous a amenés à réaliser d’importants investissements, comme le passage de la fibre sur les deux rives de la Seine ou sur les ponts, où, en règle générale, il n’y a pas toujours la puissance suffisante".

Des records de trafics inédits

La cérémonie d’ouverture, avec les "plus de 60 000 personnes qui s’étaient amassées sur la Seine, entre la Bibliothèque François-Mitterrand et le Trocadéro", a constitué l’un des moments les plus importants. "Nous avons mis en place 12 antennes mobiles temporaires supplémentaires pour écouler le trafic de nos clients Orange ce soir-là".

Mais aussi, certains soirs, faciliter la réalisation de records de trafic. "Jusque-là, les records de trafic, on les observait lors de grands événements liés au football. Durant les JO de Paris, on les a eus pour les deux finales de Léo Marchand en natation ou pour la finale de judo par équipes, avec le dernier combat de Teddy Riner. Cela a montré que nous étions sur un événement d’une ampleur inédite".

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